Le Parti pour la Démocratie et le Renouveau (PDR) d’AYEVA Zarifou travaille à la redynamisation de ses instances dirigeantes afin de s’imposer sur la scène politique.

Pour preuve, les premiers responsables de cette formation politique ainsi que les délégués nationaux, étaient réunis samedi 9 mars 2019 à Lomé en journée de réflexion. Journée au cours de laquelle le parti a annoncé le renouvellement de son bureau national et des bureaux fédéraux.

Porté sur les fronts baptismaux le 2 mai 1991, le PDR selon son Secrétaire Exécutif, Kolani Lardja est resté depuis plusieurs années en « léthargie » avec un bureau national « inexistant ».

« Cette journée de réflexion a été principalement orientée vers la redynamisation de notre parti à travers le renouvellement de sa structure nationale et de ses fédérations. Nous allons mettre en place un bureau intérimaire qui va organiser un congrès pour élire un bureau définitif. Nous allons également nous appesantir sur le bilan de notre participation aux élections législatives du 20 décembre 2018 et également réfléchir aux élections locales à vernir », a-t-il confié à l’Agence de presse AfreePress.

L’opposition togolaise a-t-il poursuivi, n’a pas apprécié certaines prises de position du PDR notamment son refus d’appliquer la politique de la chaise vide, sa volonté affirmée à des moments donnés, de négocier avec le pouvoir plutôt que de mettre en avant la politique de la rue, et de la violence verbale, a-t-il déclaré regrettant le fait que le pouvoir de son côté, ait « usé d’une politique de dénigrement » contre son parti.

Le PDR continue à « payer le prix » de la calomnie de ses adversaires internes et externes et d’une partie de la population du fait d’avoir tourné le dos au « radicalisme pour tendre vers la gestion négociée des affaires du pays », a fait savoir le Secrétaire exécutif de ce parti.

« On a une constitution qui a été modifiée, mais pour son retour à l’état originel, nous devons nous poser des questions si elle est en accord avec nos réalités. Il y a des coquilles dans la constitution de 1992. (…) On veut des réformes, mais que cela se fasse avec le peuple sans casse et avec le pouvoir en place sans acrimonie », a-t-il indiqué.

Le PDR ne trouve pas la nécessité d’opérer les réformes avant les élections locales, a insisté M. Kolani.

« Quand on regarde les réformes qu’on demande, ça n’a rien à avoir avec les élections locales qui vont venir. Donc on ne peut pas avoir comme préalable, les réformes avant les élections locales. Ce n’est pas possible », a-t-il martelé.

Raphaël A.
 
source : afreepress
 

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