Coup de tonnerre dans le ciel de la Coalition des 14 partis de l’opposition. L’Alliance nationale pour le changement (ANC), après son absence très remarquée dans l’équipe ayant rencontré mardi dernier le Président de la République, vient de claquer la porte de la C14. Dans un communiqué signé de son 1er Vice-président en date du vendredi 22 mars 2019, le parti Orange revient longuement sur les raisons de cette décision.

« En raison des divergences grandissantes entre sa vision de la lutte de libération héroïque et historique du peuple togolais et les options enexplicables maintes fois retenues à son corps défendant, l’ANC au cours de la réunion extraordinaire de son bureau national ce jour 22 mars 2019, après en avoir délibéré décide de poursuivre en dehors de la C14, la résistance aux côtés des populations togolaises mobilisées et de tous les combattants de la liberté œuvrant avec détermination aussi bien au Togo qu’à l’étranger, dans la diaspora », écrit le parti de Jean-Pierre Fabre dans son communiqué.

L’Alliance nationale pour le changement se retire donc de la C14 avec effet immédiat et appelle les forces vives de la nation togolaise à la « vigilance et à la résistance afin de capitaliser les efforts de lutte de plusieurs décennies dans une nouvelle dynamique de mobilisation populaire, massive et soutenue pour l’alternance et le changement, pour la liberté et la justice, pour la démocratie, l’État de droit et la bonne gouvernance dans notre cher pays le Togo », réitère ce parti qui marque néanmoins sa disponibilité et son ouverture à « toutes les forces démocratiques qui partagent la même vision, la même approche » qu’elle et qui « s’engagent à œuvrer avec cohérence et rigueur, avec persévérance et sérieux en ayant constamment à l’esprit les aspirations profondes du peuple togolais.

Ce parti saisit l’occasion pour renouveler ses remerciements aux populations togolaises, aux partis politiques de l’opposition, aux organisations de la société civile ainsi qu’aux Togolais de la diaspora pour, dit-il, leur « grande mobilisation en vue de mettre fin au régime de dictature qui régente le pays ».

Ce parti salue une fois encore le « boycott massif des élections du 20 décembre ».

Est-ce la messe de requiem de ce regroupement après près de deux ans de lutte sans résultats probants? La question reste posée.

A.Y.

 
source : afreepress
 

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