La Coalition des 14 partis de l’opposition reste fidèle à ses principes. Après avoir obtenu dimanche 23 septembre dernier, la recomposition de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) lors de la 2ème réunion du comité de suivi de la feuille de route de la CEDEAO, elle monte de nouveau au créneau pour exiger la suspension du processus de recensement électoral prévu pour débuter le 1er octobre prochain.
Face à la presse ce mercredi 26 septembre 2018 à Lomé, le regroupement a rejeté l’idée de participer à ce recensement juste au lendemain de son arrivée à la CENI.
« Nous demandons aux populations de se mettre à l’écart du recensement électoral qui commence le 1er octobre 2018. Ce sera une mascarade. On ne participera au recensement que lorsque les choses se feront dans les normes. A défaut de trouver des solutions à ces préoccupations, nous serons obligés de demander à nos représentants qui auront intégré la CENI, de se retirer », a laissé entendre Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson, Coordinatrice générale de la coalition.
Elle souhaite en outre un changement à la tête de l’institution chargée d’organiser et de superviser les élections dans la pays. « Si pour une fois on ne peut pas nous laisser la présidence de la CENI, il faut qu’elle soit présidée par une personne consensuelle, neutre, pourquoi pas un étranger que nous aurions librement choisi », a souhaité Mme Adjamagbo-Johnson.
De la CENI, la coalition exige également un nouveau découpage électoral qui soit « plus juste et conforme au principe un homme, une voix admis dans toute les démocraties », l’arrêt du processus électoral en cours, l’adoption d’un recensement biométrique intégral permettant la vérification formel du porteur de la carte d’électeur au moment du vote, l’adoption d’un mode du scrutin uninominal, majoritaire à deux tours pour les législatives et le vote des Togolais de l’étranger pour les législatives.
« A défaut de trouver des solutions à ses problèmes, nous serons obligés de demander le retrait de nos représentants qui auront intégrer la CENI, comme signe de bonne volonté de notre part et qui auront reçu le mandat d’œuvrer à ce que la CENI prenne en compte ses points », a-t-elle martelé.
Raphaël A.
 
afreepress
 

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