Des paillotes construites le long de la plage à Kodjoviakopé (Lomé) dans le cadre du « Projets environnement urbain de Lomé » (PEUL I & II) pour une meilleure gestion des espaces publics, ont été inaugurées mercredi par l’ambassadeur de France au Togo, Nicolas Warnery, et le président de la délégation spéciale de la ville de Lomé, le Contre Amiral Fogan Adégnon. Philippe Collignon, le directeur de l’Agence Française de Développement (AFD-Lomé), était également présent.
Au total, quatre paillotes d’une valeur de 21,696 millions de F.CFA ont été construites le long de la plage de Kodjoviakopé. D’une superficie de 120 m2 chacune, elles constituent des espaces de restauration, de détentes ou de loisir, équipés en électricité, eau et toilettes écologiques.
L’objectif principal de ce programme d’aménagement est d’embellir la plage de Lomé à l’instar de celle des grandes villes côtières par une opération visant à produire des plus-values financières à la municipalité.
Selon l’ambassadeur de France au Togo, ces paillotes construites le long de la plage à Kodjoviakopé entrent dans le cadre, d’une opération plus globale, menée par la Mairie, avec l’appui de l’AFD.
« Il s’agit d’abord de réaliser un recensement exhaustif de l’occupation du domaine public en vue de proposer des aménagements urbains qui permettent aux différentes activités économiques de se poursuivre dans un cadre mieux contrôlé et d’atténuer les perturbations quotidiennes vécues par les populations. Il s’agit également, pour la Mairie, d’accroitre ses recettes municipales, de manière à pouvoir à mieux assurer la gestion des services urbains qui lui incombent », a indiqué M.Warnery.
« L’aménagement des appâtâmes de la plage constitue à ce titre, une première expérimentation, qui pourra se poursuivre dans d’autres quartiers de Lomé », a-t-il souligné.
A partir de cette expérimentation, la municipalité de Lomé envisage répliquer ce mode d’occupation commerciale de l’espace public à l’ensemble des opérateurs économiques souhaitant investir (coûts d’installation incombant aux futurs exploitants) et exploiter ce type d’installation selon le cahier des charges établi par la Municipalité. Les engagements respectifs des deux parties prenantes sont régis par un contrat de bail signé entre la Mairie et les opérateurs économiques.
Pour rappel, les Projets environnement urbain de Lomé (PEUL I & II), financés à hauteur de 8,5 milliards de F.CFA par l’AFD (environ 13 millions d’euros) visent à lutter efficacement contre les inondations, à mettre en place une filière intégrée de gestion des déchets solides et enfin, à améliorer les capacités de mobilisation financière de la Municipalité de Lomé.
Notons que l’AFD est un établissement public qui agit depuis soixante-dix ans pour combattre la pauvreté et favoriser le développement dans les pays du Sud et dans l’Outre-mer. Elle met en œuvre la politique définie par le Gouvernement français.
Présente sur quatre continents où elle dispose d’un réseau de 70 agences et bureaux de représentation dans le monde, dont 9 dans l’Outre-mer et 1 à Bruxelles, l’AFD finance et accompagne des projets qui améliorent les conditions de vie des populations, soutiennent la croissance économique et protègent la planète : scolarisation, santé maternelle, appui aux agriculteurs et aux petites entreprises, adduction d’eau, préservation de la forêt tropicale, lutte contre le réchauffement climatique. FIN
En Photo : Nicolas Warnery (au centre) et le Contre Amiral Fogan Adégnon (à gauche) inaugurant les paillottes
Junior AUREL
savoirnews