Nicolas Lawson n’est pas allé se faire enrôler. Le président du Parti du renouveau et de la rédemption (PRR) ne s’est pas mis à l’écart du recensement électoral pour les mêmes raisons que la coalition des 14 partis politiques de l’opposition. Selon lui, les prochaines élections législatives prévues pour se tenir le 20 décembre, ne régleront pas le problème togolais.
Les protagonistes de la crise sociopolitique, notamment le pouvoir de Faure Gnassingbé et la coalition des 14, sont le malheur du Togo, pense-t-il. Il faut, propose M. Lawson, tracer une ‘nouvelle voie’ au Togo à travers la formation d’un gouvernement de transition ou de salut public suivi de la dissolution de l’actuelle Assemblée nationale qui n’a, selon lui, plus de légitimité et la mise en place d’une Assemblée constituante.
« Le problème qu’il y a, c’est qu’il y a une mal gouvernance, la misère et la corruption. Les Togolais souffrent et les fonctionnaires sont mal payés, les centres hospitaliers sont des mouroirs, l’éducation est bafouée et les populations qui vivent sur les terres minières ne profitent de rien. Voilà pourquoi les Togolais ne sont pas contents et qu’ils crient au changement », a-t-il déclaré mardi sur la radio Nana FM.
Pour lui, si on va aux élections, le Togo ne sortira pas de ses 2.000 milliards de dette contractée en 13 ans. Une révolution pourrait naître au lendemain de ces élections, note l’acteur politique.
Nicolas supplie alors les protagonistes de la crise que seul un travail d’ensemble entre les acteurs politiques peut sauver le Togo. « Nous devons mettre Dieu devant toute chose, quelles que soient nos convictions », a-t-il relevé.
 
Global actu
 

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