Dans une sortie faite par le ministre des Droits de l’Homme, de la Formation à la citoyenneté et des Relations avec les Institutions de la République et porte-parole du gouvernement, Christian Trimua a laissé entendre qu’« il n’y plus de fuite possible de capitaux au Togo ».

A cette sortie faite par Christian Trimua, M. Nathaniel Olympio, très présent ces derniers moments sur sa page facebook, a tenu à répliquer par ce canal.

« Une autre grande nouvelle d’un ministre. Il n’y a quasiment plus de flux financier illicite au Togo. Encore une première mondiale ! Enfin, l’argent restant sur place, ils vont pouvoir doter le Togo d’un équipement de Radiothérapie pour la première fois de l’histoire du pays. Il nous a suffi d’avoir 60 ans de patience. Après tout, ce n’était pas la mer à boire non ? Un vrai soulagement pour les malades du cancer, vous ne parcourrez  plus les capitales africaines, de Libreville à Dakar, à la recherche de thérapie. Alléluia ! Le gouvernement a maintenant l’argent. La Radiothérapie en route. . . », a-t-il posté sur sa page facebook, réagissant aux propos du ministre.

« Nous devons consommer local. N’est-ce pas Madame le Premier Ministre ? Vivement un traitement de Radiothérapie au Togo. C’est aussi une espérance des Togolais. Par ailleurs, Madame le PM, est-il acceptable que le Togo ne dispose que d’une seule Oncologue médicale pour près de 8 millions d’habitants ? Depuis plus de quinze ans votre régime ne s’en préoccupe pas. Nous sommes dans le mois du cancer, et vous en faites la promotion. Puis-je vous suggérer que cette promotion se traduise en dotation de ressources humaines et d’équipements au bénéfice de la population ? Merci », a-t-il poursuivi.

Rappelons qu’au début de ce mois d’octobre, le « mois du consommer local » au Togo, Madame le Premier ministre a, dans une note circulaire, exhorté le gouvernement, les hauts fonctionnaires et les DG des sociétés d’Etat à consommer les produits locaux.

Nathaniel Olympio

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here