La situation au Togo inquiète les personnalités politiques en Afrique de l’Ouest et au-delà. Alors que l’ONU a déjà dépêché un émissaire pour appeler au dialogue, d’autres personnalités se sont exprimées sur le sujet.
CEDEAO: Faure Gnassingbé, nouveau Président en exercice
 
En premier lieu, l’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo, qui avait appelé Faure Gnassingbé à démissionner. Cette fois-ci c’est au tour de l’ancien président ghanéen, Jerry Rawlings de lancer un appel aux autorités togolaises.
 
Il appelle dans un communiqué rendu public il y a quelques heures à respecter les manifestations pacifiques dans le pays, mais surtout à éviter toute situation qui pourrait provoquer une guerre civile.
Un message adressé à Faure Gnassingbé

 
Tout en déplorant l’augmentation du nombre de blessés, mais aussi de morts au fil du temps, il s’inquiète du fait que les commentateurs parlent de plus en plus de possibilité de guerre civile:
 

« La guerre civile ne peut être bénéfique, ni aux populations ni au gouvernement (…) Force est de constater que le peuple togolais a jusque-là manifesté dans la paix et la non-violence. Nous devons respecter leur processus visant à faire entendre leur cause surtout parce qu’il se caractérise par la non-violence. En cas de conflit, les civils non armés sont ceux dont le sang sera le plus répandu. Les manifestants auraient pu adopter un comportement violent, mais ils l’ont évité jusque-là et, pour cela, les troupes gouvernementales doivent également faire des efforts pour s’assurer que cela ne se transforme pas en guerre civile. » peut-on lire dans le communiqué (traduit par LNT)

 
Un appel donc à la non-violence lancé au président togolais. Pour l’heure le gouvernement est toujours sous pression. Les manifestants demandent la démission du président togolais pendant que l’opposition réclame le retour à la constitution de 1992.
 
source : lanouvelletribune
 

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