La manifestation du FCTD pour exiger la libération des prisonniers politiques se déroule actuellement dans les rues de Lomé. Me Raphaël Kpande-Adzaré, 2e porte-parole du mouvement, présent à la marche, décline les motivations.
« Les organisations de la société civile ont entrepris plusieurs démarches auprès des autorités publiques pour que ces personnes soient mises en liberté. Mais il en est rien. Il y a même une feuille de route de la CEDEAO qui a recommandé qu’il y ait des mesures d’apaisement pour la décrispation de la situation sociopolitique et ensuite mettre en liberté ces personnes. Toutes les démarches sont restées infructueuses », a déploré l’avocat.
Pour lui, en tant que groupe de pression, il faut mettre au pas les autorités togolaises pour qu’elles entendent raison. « Nous allons exercer notre droit et faire pression sur les autorités, afin nos amis qui sont en détention arbitrairement soient libérés », a-t-il dit.
Et de préciser les conditions dans lesquelles les détenus sont aujourd’hui. « Les uns sont malades, d’autres perdent leur emploi. Et donc nous demandons leur mise en liberté sans condition », a-t-il déclaré.
Aussi longtemps que les autorités togolaises garderont ces détenus en prison, a-t-il poursuivi, les manifestations de ce genre continueront dans le pays.
 
icilome
 

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