Au Togo, on retrouve bien souvent des gens dont la dignité est sans équivoque. Ils sont aussi bien civils que militaires. C’est le cas du Commandant Kanakatom qui a malheureusement quitté le monde des vivants la semaine passée. Son frère d’arme Me François Boko, ancien ministre de l’intérieur salue la mémoire ce de soldat respectueux de la vie humaine.

Comme à son habitude, il s’est exprimé sur Twitte à la suite de la triste nouvelle. « Je salue la mémoire du Commandant Kanakatom décédé la semaine passée. Saint-cyrien, mu par l’éthique du métier des armes, il avait refusé, en Novembre 1991, d’aller arrêter et assassiner le Premier Ministre de transition Joseph Kokou Koffigoh, comme lui avait ordonné sa hiérarchie », a-t-il écrit, reconnaissant ainsi tout le mérite de ce soldat comme tant d’autres.

« Leur attitude, leur sacrifice plein d’éthique doit inspirer et servir de modèle et d’exemple à nos jeunes officiers qui embrassent le noble et contraignant métier des armes. Gardez-vous, au nom du principe de la baïonnette intelligente d’exécuter un ordre manifestement illégal », a-t-il reconnu.

« Paix à son âme. Pensées affectueuses à son épouse et à ses enfants. Condoléances à l’amicale des officiers de Doufelgou et à la grande famille saint-cyrienne de France et du Togo », a-t-il conclu.

 Ce valeureux soldat a préféré un exil tumultueux au Ghana que de se salir les mains et de se la couler douce au Togo après avoir commis le forfait sur Koffigoh à l’époque. Seulement, il est aussi regrettable que le concerné ayant eu vent de cet acte héroïque n’a même pas pris la peine de venir en aide à celui-là même à qui, il doit manifestement la vie.

J.D

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here