Alors que le communiqué ayant sanctionné la dernière session du dialogue inter-togolais le 23 mars dernier dit clairement que le gouvernement a accepté de faire suspendre les processus électoraux en cours, une note adressée par le ministère en charge de l’administration territoriale ne semble pas suivre cette démarche.
Signée par Baoubadi Bakai, le directeur de cabinet, la note fait injonction à tous les préfets, de faire parvenir avant le 9 avril prochain, les noms et prénoms des représentants de l’administration et ceux de la chefferie traditionnelle devant siéger dans les Comités listes et cartes (CLC).
Les CLC, poursuit le document, vont être mis en place par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’entité organisatrice des élections, boycottée par la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, le regroupement de partis politiques qui réclame depuis plus de 7 mois les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales.
Que s’est-il passé pour qu’on en arrive à cette décision du ministère de l’administration territoriale ? Est-ce à dire que le gouvernement revient sur son engagement de suspendre les processus électoraux et compte amener le peuple togolais aux élections, advienne que pourra ?
Pour rappel, le facilitateur, Nana Akufo-Addo avait suspendu les travaux du dialogue pour les reprendre une fois que chacun des deux protagonistes de la crise sociopolitique togolaise aura étudié les propositions de la partie adverse. Selon les informations, il a d’ailleurs repris les consultations bilatérales dans cette semaine, en recevant à Accra les représentants du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR) de Faure Gnassingbé.
 
Global actu / http://globalactu.com/index.php/politique/item/1233-malgre-la-suspension-des-processus-electoraux-la-mise-en-place-des-clc-annoncee
 

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