Malgré les résultats impressionnants obtenus par le nouveau président nigérian, Muhammadu Buhari sur la secte islamique Boko Haram depuis un an, cette secte demeure une menace. Comment lutter contre le terrorisme et en venir à bout. C’est la principale question à laquelle les chefs d’Etats et de gouvernement de l’Afrique de l’ouest réunis ce samedi à Abuja ont essayé de trouver des solutions pertinentes.
 
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Comme proposé par le Centre panafricain de prospective sociale dirigé par Pr Albert Tévoédjré, la lutte contre le terrorisme ne reposera plus seulement sur une « solution militaire » mais également sur une « action gouvernementale de développement» pour que les causes de cet extrémisme soient définitivement éradiquées en Afrique.
 
C’est à cette conclusion que les chefs d’Etat et de gouvernement africains appuyés par le président français, François Hollande, la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, les représentants américains et britanniques sont parvenus ce samedi au sommet d’Abuja. Le communiqué de fin de travaux produit va dans ce sens.
 
C’est en présence de Faure Gnassingbé, le président de la République togolaise.
 
Cette nouvelle approche sécuritaire qui tourne autour du postulat : « la guerre ne finit jamais la guerre, il faut arriver à ce qu’une politique de vivre ensemble puisse émerger par le dialogue inter-religieux et culturel » sera appuyé par la France, les Etats-Unis et la Grande Bretagne.
 
Il faut noter que la secte islamique Boko Haram a à elle seulement tué plus de 20.000 personnes et fait déplacement plus de 2,6 millions entre 2009 et 2016. 4,5 millions de personnes dont 300.000 enfants sont en situation d’insécurité alimentaire.
 
Bernadette A.
 
source : afreepress
 




 

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