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© togoactualite – De violents affrontements ont opposé ce mercredi 25 mars 2015 les populations de Gléi, localité située à une dizaine de km au sud de la ville d’Atakpamé, aux forces de l’ordre.
 
Le bilan de ces affrontements fait état de 20 blessés dont 3 très graves au sein des forces de l’ordre parmi lesquels un officier de gendarmerie dans une situation comateux. 23 blessés légers parmi les manifestants. D’important dégât matériel sur les véhicules des forces de l’ordre dont 7 ont été sérieusement endommagés.
 
Les affrontements qui ont pour cadre la nationale N°1 sont consécutifs à la grève de la Synergie des travailleurs du Togo (STT). Selon un communiqué du gouvernement, les enseignants ont incité les élèves à perturber les compositions et les devoirs dans leurs établissements que dans les établissements avoisinant en usant des violences et des voies de fait avec des jets de pierre et des armes blanches.
Les forces de l’ordre déployées sur le lieu ont été « accueillies par des jets de pierre et de projectile d’une rare violence ».
 
Finalement le calme a été ramené grâce à l’intervention des militaires du camp de Témédja. Ces derniers ont arrêté 19 personnes parmi les manifestants dont 4 élèves et 1 étudiant.
 
Le gouvernement porte à la connaissance de la population que tous ceux qui s’exposent à la rigueur de la loi. Ces affrontements se sont produits alors qu’une grève de 5 jours de la STT est en cours.
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

3 Commentaires

  1. Une petite analyse de la situation: c’est dans ce désordre que nous irons choisir dans quelques jours, celui qui va nous gouverner. Comment comprendre que ceux qui sollicitent le suffrage du peuple se mettent en ring avec ce dernier? C’est clair qu’ils ont déjà leurs résultats. Ils n’ont pas besoin du suffrage du peuple pour gagner.

  2. Aimer le Togo, c’est rassembler tous ses fils pour un Togo meilleur, l’aimer c’est aussi ne pas le laisser à la traine dans la sous- région, l’aimer encore c’est finalement réconcilier les Togolais avec eux même à travers un gouvernement d’union national à partir duquel un canevas se dégagerait pour aboutir aux reformes que le peuple dans son ensemble appelle de son vœux.

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