Dans un nième message sur la situation politique togolaise, la Conférence des évêques du Togo (CET) fait une lecture sans complaisance de la situation politique togolaise pour arriver à conclure que l’horizon n’est pas serein au Togo. Selon Mgr Denis Amuzu-Dzakpah et ses collaborateurs, de nombreux signaux indiquent des dangers imminents pour le Togo.

Selon les évêques du Togo, l’espoir suscité par l’implication de la CEDEAO dans la résolution de la crise qui secoue le pays depuis plus d’un an, cède lentement le pas à la désillusion et à la déception et le désespoir, une fois encore, s’est emparé du pays.

« Alors que se rapproche la date des élections législatives convoquées par le gouvernement, la tension ne cesse de monter et nous redoutons le pire si rien n’est fait à temps pour désamorcer la situation et apaiser le climat », écrivent les évêques.

La préparation ‘unilatérale’ des élections, poursuivent-ils, en violation flagrante de certaines dispositions contenues dans la feuille de route de la CEDEAO, risque de conduire de nouveau le pays vers le chaos.

Pour eux, la tenue des élections sans les réformes qui s’imposent ne résoudra pas le problème togolais. « Elle ne fera qu’exacerber les tensions et les violences », précisent-ils.

La Conférence des évêques du Togo appelle donc tous les acteurs politiques et les protagonistes de la crise à la raison et à un sursaut patriotique, à l’amour et à la prise de conscience.

« Ce dont le Togo a fondamentalement besoin, c’est un changement profond dans la manière de gouverner et de faire la politique », pensent-ils.
 
Global actu
 

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