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Dans la nuit du 31 décembre, alcool a coulé à flot avec toutes ses conséquences. Nous sommes au seuil d’une nouvelle année. L’année 2015 se conjugue désormais au passé. Les habitudes, elles ne changent guère malgré le fait que les Togolais ploient sous le poids d’une crise économique qui ne dit pas son nom. Reportage.
By by 2015 ! Bienvenue la nouvelle année censée apporter de nouvelles perspectives porteuses de prospérité, du bonheur ; bref du bien-être social et matériel. Mais avant d’en arriver là, il fallait faire un tour dans les bars, buvettes, bistrots etc. pour constater comment les Togolais et les voisins d’à côté disent adieu à l’année écoulée. « Moi je fête à ma manière l’arrivée de la nouvelle autour d’un pot avec mes amis », murmure Jo, transitaire, totalement éméché avant notre arrivée sur les lieux. A l’en croire, il avait déjà pris 5 bouteilles de Pils mais n’est pas prêt de s’arrêter là. « C’est une occasion spéciale pour moi. J’en profite. A vrai dire, avant de quitter ici (bar sis à Nukafu,
Un peu plus loin, au quartier Novissi, l’ambiance est toujours la même. Partout ailleurs, de la capitale aux villes de l’intérieur, nous assurera plus tard d’autres reporters. Les gens donnent l’impression qu’il n’y a pas de crise dans le pays. Pourtant !
Abla rencontrée dans un bar, confie qu’elle n’aime que les gens qui boivent plus qu’il n’en faut. Elle a pris une seule bouteille de Sprite de même que son compagnon, nous dit-elle. « Après une bouteille, nous allons rentrer chez nous. La fête ne signifie pas la folie des grandeurs. Cela ne veut pas dire que nous, nous n’avons pas les moyens d’en faire plus. Parce que la meilleure façon de fêter, c’est de rester éveiller. Il faut alors être sage dans la consommation, de la modération, donc », conseille-t-elle. Son compagnon, lui, se contente de l’observer nous parler.
source : Emergence Togo