L’information est rendue publique ce mercredi par l’hebdomadaire « La Dépêche » d’Apollinaire Mewenemesse dans sa livraison N° 669. La candidature aux prochaines élections législatives de Mimi Gnassingbé, l’épouse de l’ex-ministre de la Défense Kpactha Gnassingbé est sérieusement envisagée dans la préfecture de la Kozah, rapporte le journal sur un ton affirmatif.
« Femme de courage, de caractère et de fidélité, Mme Kpatcha Gnassingbé née HUNT n’est plus à présenter au public togolais. Dans la dure épreuve qu’elle vit depuis l’arrestation et l’emprisonnement de son mari, Mme HUNT Kpatcha est restée une femme digne », soutient le journal qui, au passage, rapporte que cette dernière « envisage sérieusement une candidature indépendante » aux prochaines élections législatives dans la Kozah (420 km au nord de Lomé).
Cette « importante décision », indique l’article, aurait été prise à l’issue d’intenses démarches entreprises en sa direction par des jeunes, des revendeuses et artisans de Kara. « Mme Kpatcha aurait dans un premier temps décliné l’offre. Mais suite aux supplications persistantes et après mûres réflexions, elle aurait pris son courage à deux mains. Elle sera candidate et son comité de campagne est déjà à pied d’œuvre pour recueillir les nouveaux besoins de la population de Kara et ses environs et les chantiers abandonnés suite à l’embastillement de son mari », poursuit La Dépêche.
Kpatcha Gnassingbé, demi-frère du Chef de l’État togolais Faure Gnassingbé et ancien ministre de la Défense au gouvernement avaient été écartés du pouvoir puis appréhendé et jugé pour « atteinte à la sûreté de l’État ». Condamné à une peine d’emprisonnement de 20 ans, le député de la Kozah a saisi la Cour de justice de la CEDEAO pour « violation de ses droits ».
Photo: Mimi Gnassingbé et Kpatcha Gnassingbé (archives).
Olivier A.
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