Par Luc Abaki

Au regard de ce qui se passe en cette étape du 21ème siècle, j’ai le regrettable sentiment que nous avons atteint le fond du recul en ce qui concerne la moralité, la décence et le bon sens

Ce n’est certainement pas l’héritage que les leaders du passé ont laissé à l’Afrique.

Pour rappelle, déjà entre le 13ème et le 14 ème siècle, l’Empire du Mali avait cultivé un sens aiguë de la démocratie et de l’État de droit. La déclaration universelle des droits de l’homme puise ses racines dans la charte qui régissait la vie de ce vieux empire.

Il en est de même de la place privilégiée qui était accordée à la femme aussi bien au foyer que dans la gouvernance de l’État.

Aujourd’hui, plus de six siècles après, ce que nous servent nos dirigeants est affligeant. Des femmes en prison, des atteintes directes à la vie humaine, des entorses impardonnables à la démocratie, un attachement puéril à la gloire, à l’argent et au pouvoir….

L’Afrique rame manifestement à contre courant de l’évolution du monde.

La scène ivoirienne enfonce précisément le clou et montre clairement que plus jamais, nous avons plus de dirigeants frelatés que d’hommes intègres capables de vision et d’amour pour leur pays. Quelle honte!!!

Quelle gloire un prétendu président peut-il tirer d’un fauteuil qui ne recueille pas l’adhésion de la majorité du peuple et qu’il tient rien que par la force brute?

Combien d’ivoiriens sont-ils réellement aller aux urnes ce samedi 31 octobre 2020?

C’est une question fondamentale, mais je laisse le soin aux médias français, dont les représentants en Côte d’Ivoire ont eu l’heureuse occasion de savourer les meilleurs mets ivoiriens en la résidence du Président Ouattara en plein jour, alors que le scrutin avait encore son cours, de répondre à cette question.

S’il ne dépendait que de nous, nous aurions dû certainement naitre des siècles plus tôt pour jouir de la vraie face de la vie décente! Ce que nous servent nos fameux dirigeants d’aujourd’hui a quelque chose de fondamentalement malsain et d’aberrant que tout être bien éduqué avec un sens minimal d’honneur, ne saurait supporter.

Par Luc Abaki

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