Permettez-moi de citer Joyce Carol Oates  Romancière, poétesse, nouvelliste, essayiste, dramaturge Américaine « L’indignation est la face civilisée de la colère. La fureur, sa face sauvage.»

A*Définition du mot sauvage ;

C’est quoi un sauvage ?

Se dit d’une espèce animale non domestique, vivant en liberté dans la nature : Le sanglier est un animal sauvage.

Se dit d’un sujet non apprivoisé d’une espèce domestique.

Se dit d’une action violente, impitoyable, brutale : Une répression sauvage.

Se dit de quelqu’un qui n’a pas le comportement social, l’attitude morale attendus dans une société civilisée :

Une jeune fille très impulsive, très colérique, effrontée, ou d’un garçon associable.

Le cynique personnage grossier mythomane, méchante personne qui vit par la méchanceté gratuite.

Qui manifeste de la cruauté, qui est inhumain : Répression barbare. Grossier, contraire au bon goût, aux usages.

B* Comportement de certains présidents et officiels sauvages.

L’actualité aux usa nous plonge dans les méandres de la sauvagerie d’un être quel que fut son titre.

« L’habit ne fait pas le moine » ou « la barbe ne fait pas le philosophe. »

Aux états unis le monde entier est abasourdi devant le comportement de leur président TRUMP, un exemple funeste, lugubre des hommes qui sont placés à la tête des sociétés publiques, des ministères, des états.

L’Afrique semblait être sujette à ce comportement au xx siècle avec des dictateurs et bien avant au 19 ème siècle l’Europe s’est illustrée dans la barbarie et des crimes de l’humanité.

Malheureusement, le pouvoir corrompt, dénature certains personnages en bourreaux de leurs collègues, de leurs collaborateurs, dans les sociétés, même de leur compagne dans la cellule familiale par prétexte de travailler pour ramener de quoi tenir le foyer.

Le petit chef de famille prend son rôle à cœur, brutalise, traumatise, crée des maladies diffuses chez celles et ceux qu’il est censé protéger par son gagne pain, ou son statut d’encadrement.

Comme un sergent chef dictateur sans intelligence et sans compétences multiples et ne sachant pas de déléguer, partager et faire circuler la parole aux autres collaborateurs mais préfère dans son incompétence les fait subir et les fait boire le Calice jusqu’à la lie  de ses 4 volontés dans son jargon désordonné, impropre au monde du travail et à ses lois.

Il fait figure d’un homme arrogant, effronté, funeste par ses propos pseudo factuels pour couvrir ses sauvageries son être primitif, ses incongruités et ses manques de savoir faire, et de respect mutuel.

Les psychologues, les philosophes devraient se pencher sérieusement sur des tests à faire passer aux femmes et aux hommes d’encadrement, afin d’éviter par leurs tares et leurs mauvais génies d’envoyer dans les hôpitaux des citoyens biens portants qui ont eu le malheur de croiser leur chemin à la recherche de leur vie et porter courageusement leur projet de famille et de carrière pour créer une société harmonieuse.

Il faut faire naître ou renaître pour que chacun de nos contemporains et pour que ceux qui nous suivront puisse accéder, par l’éducation civique et sociale, à la dignité de citoyen.

La citoyenneté ne se confère pas, il faut la conquérir, chacun pour soi et chacun pour les autres et avoir la possibilité de l’exercer en toute liberté.

Les citoyens du monde, les progressistes, ne doivent pas avoir la superstition de croire que nous sommes libres parce que nos ancêtres sont morts pour la liberté.

Les monuments aux morts ne disent rien aux fachos, aux racistes, aux sauvageonnes, aux dictateurs qui sont eux-mêmes des êtres très malades.

Nous devons en permanence avoir en esprit que l’indépendance n’est pas transmissible par héritage, il faut s’affranchir chaque jour pour devenir et rester libre, l’esclavage nous guette sans cesse, en entreprise, en société, en communauté et en famille.

Nous devons constamment nous organiser à travailler sur nous-mêmes et dans une think tank, ou Groupe de réflexion privé qui produit des études sur des thèmes de société au service des décideurs à rechercher les conditions indispensables pour que les hommes de chaque temps, et de tous les temps se sentent toujours plus libres dans une société toujours plus égalitaires.

Comme dans la rédaction dans l’empire malien de la Charte du Manden qui aurait été solennellement proclamée le jour de l’intronisation de Soundiata Keïta comme empereur du Mali en 1222.

Ou en France par des écrits de Montesquieu, de Diderot, de Voltaire, de Rousseau qui préparaient les esprits et furent repris par «  Danton,  Condorcet, les saint- just » qui l’appliquèrent.

Nous devons construire une société laïque, dans le respect de la croyance de chacun et des autres sans conflits religieux, sans sectarismes, au niveau morale éviter le dénigrement, la diffamation, l’opprobre.

Construire une organisation de la vie sociale qui permet la réalisation de certains principes « démocratie, liberté individuelle et collective, égalité devant la loi, égalités des chances, égalité des êtres, égalité des sexes et fraternité c à d la solidarité.

Tout ce préambule devrait être la conscience de chaque citoyen afin de promouvoir la paix sociale et la fraternité dans les richesses d’opinion.

Malheureusement, ces principes sont dévoués et attaqués à outrance par celles et ceux qui dans le concept de leur mental refusent de les appliquer ou sont handicapés et n’ont pas ces aptitudes et contre attaque par la promotion des valeurs réactionnaires « racismes, égalitarisme, élitistes, individualisme forcené »

Jusqu’à attaquer les institutions républicaines, « l’indépendance de la justice, la protection sociale, l’exercice syndical, l’école laïque, les hôpitaux publics.

Et nous voilà renaître les impunités pour les voyous, les bandits dans un corporatiste qui résume le fondement de la société antirépublicaine ou les bourreaux sont craints et respectés comme des criminels de la mafia sicilienne, ou colombienne et vivent dans une impunité au service du clan.

C*Le respect de la constitution des états africains :

« Il n’y aura jamais de bonne et solide constitution que celle où la loi règnera sur les cœurs des citoyens, tant que la force législative n’ira pas jusque-là, les lois seront toujours éludés ».

1* le sauvage africain : La classe politique, Les médias et le clan militaire togolais.

Citation de l’explorateur Anglais Samuel White Baker.

« Au premier abord, à la première impression de la déclaration de l’explorateur anglais Samuel White Baker qui disait que «  la nature humaine à son stade le plus grossier comme j’ai pu l’observer chez les sauvages africains est précisément du niveau de la brute et on ne saurait le comparer au noble caractère du chien.

On ne trouve chez eux ni gratitude, ni pitié, ni don de soi, ni amour, rien que la cupidité, l’ingratitude, l’égoïsme et la cruauté »

Cette déclaration classe Samuel White Baker parmi les plus racistes personnalités occidentales comme les officiels de l’Italie de Mussolini et les officiels de l’Allemagne de Hitler.

Mais le comportement des officiels togolais et de la classe politique de l’opposition, des officiels ivoiriens, des officiels guinéens risquent au XXI siècle de lui donner raison sur certains aspects de sa déclaration »

L’opinion publique s’émeut souvent des affaires qui viennent à périodicité trop régulière ternir l’image du Togo des Gnassingbé.

Les discours se voulaient vertueux, mais la vérité c’est l’enfer de la manipulation, c’est l’enfer de l’arbitraire, c’est la boite de pandore de toutes les valeurs négatives, la violation systématique des règles communautaires et de la paix.

Clémenceau écrivit sur la liberté de la presse, la liberté de l’information, la liberté des journalistes, la liberté d’expression, en demandant comme Victor Hugo dans un discours prophétique qu’ils voulaient  la liberté totale de la presse et non celle de l’anti chambre du pouvoir.

Informer loyalement sans subir les pouvoirs politiques et de l’argent c’est former le citoyen africain.

Sœurs et frères partisans du rétablissement de la république togolaise, soyons des sentinelles avancées  pour préserver la liberté de la presse, de l’information contre la dictature autoritaire et revancharde du clan illégitime des Gnassingbé.

Certains journalistes  relèvent la propagande du clan sur le plan national et international, une presse inféodée au pouvoir du clan par leurs directeurs de publication, une aile marchande qui ne conjugue pas l’audimat, ni la force de l’internet pour mesurer la capacité et les compétences de leurs écrits, mais qui s’agenouillent devant l’argent facile, l’argent du sang des togolais pris en esclavage, l’argent des togolais qui meurent de ne pas toucher leur salaire, de ne pas avoir un hôpital propre pour se soigner.

Le Togo est un espace de tous les scandales en Afrique de l’ouest, un petit pays, un paradoxe de la sous région qui ne cesse d’étonner, d’émouvoir, de susciter dès fois de la pitié, de la dérision et provoque la honte des togolais, de la résignation,  à l’indignation, le peuple togolais humilié attend son heure de révolte, son heure de gloire pour se rattacher à la chaine de l’humanité.

Cette étroite bande de terre où on retrouve toutes les populations africaines en miniature du nord au sud vit en étau par la plus terrible dictature militaire de l’histoire contemporaine africaine.

Cette dictature mue par l’appât de gain facile, corrompue jusqu’à l’os, fait le jeu des farfelus voyous des militaires coloniaux convertis en milices privées,  en hommes d’affaires sans scrupules et des enfants du pays en avocats véreux pour soutenir et collaborer avec le clan Gnassingbé au détriment du développement du pays, du progrès social où les salariés et les paysans sont quasiment des esclavages dans leur pays.

Au Togo comme dans l’Allemagne NAZI il n’y a pas d’indépendance de la justice, mais les citoyens s’interrogent sur la capacité des juges de la cour constitutionnelle aile marchande de rpt-unir, et des juges des chambres judiciaires  et s’interrogent aussi sur l’impunité des membres de rpt-unir où l’infaillibilité s’apparente au dogme dans leur système arbitraire qui ne craignent pas d’user le pouvoir issu du peuple aux seules fins de gérer en son nom la chose publique, pour abuser ce peuple et ce faisant pervertir le Togo et s’éloigner de toute éthique en politique et des valeurs qui concourent à la vie en commun et de la paix.

Jacob ATA-AYI

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