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Le Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) va désormais mettre le cap sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles et les élections locales, conformément à la discussion que le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a eue en marge de la 70ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, avec Ban-Ki-Moon, le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies.
 
L’information a été donnée ce mardi sur une radio de la place par Eric Dupuy, le secrétaire général chargé de la communication de cette coalition de quatre (4) partis politiques de l’opposition qui a présenté Jean-Pierre Fabre comme candidat à l’élection présidentielle du 25 avril dernier.
 
« Il nous appartient de veiller à ce que les réformes institutionnelles et constitutionnelles, telles que prévues par l’Accord politique global (APG) soient faites très rapidement et également les élections locales. Lors du sommet des Nations Unies, M. Faure Gnassingbé a rencontré le secrétaire général des NU, Ban Ki-Moon qui a insisté sur la nécessité de procéder à ces réformes institutionnelles et constitutionnelles ainsi qu’aux locales », a indiqué M. Dupuy.
 
Selon ce responsable du CAP 2015, si les locales devraient avoir lieu, il est certain que cette coalition de partis politiques va mettre tout en œuvre pour limiter les fraudes. Pour s’en convaincre, M. Dupuy relève que le CAP 2015 est en possession « des éléments bien précis et tangibles de fraudes opérées lors de l’élection présidentielle du 25 avril dernier ».
 
Le CAP 2015 se targue déjà de pouvoir s’en sortir avec 80% des communes à l’issue des élections locales.
 
Pour information, lors de la présentation de son mémorandum de l’élection présidentielle du 25 avril dernier, les premiers responsables du CAP 2015 avaient annoncé que les réformes ne doivent pas être la « priorité » du peuple togolais parce qu’elles n’auraient pas pu empêcher le pouvoir de passer par les fraudes et les irrégularités pour dire qu’il a gagné l’élection.
 
« Ce que les Togolais doivent faire dès maintenant, c’est de travailler à ce que le pouvoir politique soit remis en jeu à chaque fois qu’il y a élection, que les tenants du pouvoir puissent concevoir un seul instant que ce pouvoir puisse leur échapper et aller à une autre équipe, pour qu’un jour, il ait la possibilité de le récupérer. C’est comme cela que ça se passe dans un pays démocratique normal », avait déclaré Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson, présidente du CAP 2015.
 
Telli K.
 
source : afreepress
 

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