jpf_06sep2015


Dans la région des Plateaux le week-end dernier où le parti politique qu’il préside, l’Alliance nationale pour le changement (ANC) a fait des activités politiques, le chef de file de l’opposition togolaise, Jean-Pierre Fabre s’est encore senti interpellé par la crise qui prévaut dans le secteur de l’enseignement primaire et secondaire depuis quelques semaines avec à la clé, la répétition de grèves des enseignants non contents de leurs conditions de vie et de travail.
 
Le leader de l’ANC a encore une fois appelé le gouvernement à rapidement ouvrir un dialogue avec les responsables de la Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET), au lieu, a-t-il dit, « de lancer des menaces et des concours pour recruter des enseignants à la place de ceux qui sont en grève ». Agir de cette manière, a poursuivi M. Fabre, relève d’un autre temps.
 
« Nous avons d’abord rendu public un communiqué pour prendre position sur cette affaire pour dire que nous soutenons les enseignants qui réclament leurs droits d’avoir les meilleures conditions de travail et de vie. Le pouvoir doit discuter avec les responsables des enseignants pour trouver une solution juste et durable à cette crise », a déclaré l’opposant togolais.
 
Pour lui, si le régime mobilisait correctement les ressources nationales et les allouait vers les secteurs qu’il faut, ces problèmes ne se poseraient pas.
 
Jean-Pierre Fabre a accusé le pouvoir de Faure Gnassingbé de faire dans le gaspillage des ressources nationales et de s’adonner à des dépenses « somptuaires ».
 
Jean-Pierre Fabre n’est pas le seul acteur politique à avoir réagi dans la crise du secteur de l’éducation au Togo. Plusieurs autres acteurs aussi se sont prononcé et ont pris position pour les enseignants grévistes.
 
Modeste K.
 
source : afreepress
 

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