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L’implication de l’institution parlementaire dans le processus de réformes à laquelle a fait allusion Dama Dramani mardi dernier à l’ouverture de la 1ère session ordinaire de l’Assemblée nationale n’a pas convaincu Jean-Pierre Fabre, le président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) qui exige l’ouverture d’un cadre « formel » pour les réformes.

 

Au sortir des travaux de l’ouverture de cette session, le leader de l’ANC a déclaré à un reporter de l’Agence de presse Afreepress, attendre des « éclaircissements » de la position du président de l’Assemblée nationale qui n’a selon lui, dit si un cadre formel sera ouvert pour des discussions sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles ou si les réformes seront faites directement par l’hémicycle.

 

« Le président de l’Assemblée nationale a parlé des réformes mais j’attends des éclaircissements », a-t-il fait savoir avant de rappeler que la position de son parti sur le cadre de discussions des réformes constitutionnelles et institutionnelles n’a pas changé.

 

« Nous disons qu’il faut mettre en place un cadre formel pour discuter des réformes. Les discussions doivent avoir lieu dans un cadre où il est possible de discuter. L’Assemblée nationale ne fonctionne pas sur le consensus mais plutôt sur la loi de la majorité. Donc, le consensus n’est pas fonctionnement de l’Assemblée nationale », a-t-il indiqué.

 

Mieux encore, pour le président de l’ANC, le message que le président de l’institution parlementaire a voulu faire passer n’a pas été « très bien compris ».

« Est-ce à dire que le président de l’Assemblée garde la position du chef de l’Etat ?Nous disons que cela n’a pas l’air cohérent, puisque nous n’avons pas encore la position réelle du président de l’assemblée nationale ».

Dans la perspective des réformes envisagées, disait M. Dramani, j’en appelle au bon sens et au réalisme des honorables députés. Je les invite à œuvrer dans l’intérêt supérieur, le consensus qu’exigent les enjeux qui nous interpellent en tant que représentants de la nation. Il me paraît aussi important de rappeler que l’implication de l’institution parlementaire dans le processus de réforme ne souffre d’aucune ambiguïté dans les dispositions pertinentes de l’Accord Politique Global (APG) ».

 

Telli K.

 

1 commentaire

  1. L’ Assemblée Nationale , aura le dernier mot au sujet de la révision de la Constitution, car celle – ci dispose que le Parlement peut initier une proposition de loi, alors que le président de la Republique peut envoyer devant elle un projet de loi !
    Quelque soit l’endroit d’où viendra le projet de révision de la Constitution , L’Assemblée Nationale qui n’est pas une chambre d’enregistrement , comme veut nous le faire croire l’opposition , jouera pleinement son rôle.
    D’ailleurs quelque soit le résultat de la révision, celle-ci ne peut être rétroactive .
    Seules certaines lois fiscales , au bénéfice des contribuables sont rétroactives.

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