La Coalition des 14 partis de l’opposition a annoncé dans une conférence tenue mercredi à Lomé, la reprise très prochaine des manifestations de rue partout dans le pays.
Reçu jeudi 13 septembre 2018 dans l’émission « Club de la Presse» sur radio Kanal Fm, Jean Kissi, Secrétaire général du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) est revenu sur les raisons de cette décision.
Pour le député, les décisions issues de la première rencontre avec le comité de suivi et de mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO, ne sont pas acceptables.
« À l’issue de la rencontre, nous étions dépités c’est-à-dire que c’était comme de la pagaille et une cacophonie organisée et on s’est demandé comment une institution sous-régionale aussi élevée et organisée peut nous faire aller et revenir de la sorte. Nous avons eu l’impression qu’ils n’étaient pas préparés avant d’arriver mais comme l’opinion voulait qu’il faut que la CEDEAO vienne, ils sont venus sans être prêts pour nous apporter des solutions concrètes. La CEDEAO a une responsabilité majeure dans la question togolaise. Elle a une responsabilité de réparation envers le peuple togolais », a laissé entendre le député Jean Kissi.
Pour lui, les manifestations de rue restent une voie légale pour les Togolais de faire entendre leurs revendications. « Nous voulons la mise en œuvre de la feuille de route avec un chronogramme précis. Pas un chronogramme des élections mais celui de l’application des recommandations. Les manifestations, c’est pour arrêter ce qui ce passe à la CENI. Nous voulons manifester également pour la libération des prisonniers politiques. Peut être que si, d’ici deux jours ils arrêtent ce qu’ils sont en train de faire à la CENI, peut être qu’on attendra le retour des facilitateurs », a déclaré M. Kissi.
Pour l’honorable Jean Kissi, les élections législatives ne pourront pas avoir lieu le 20 décembre prochain. « Les élections ne peuvent pas avoir lieu le 20 décembre 2018 parce que quand on voit le rapport des représentants des facilitateurs sur le recensement biométrique général intégral, apparemment ce recensement se fait sur une période minimum de trois (3) à six (6) mois. Et c’est çà que les experts électoraux de la CEDEAO viendront nous rappeler et nous dire qu’il y a des choses à faire aussi avant la tenue de ces scrutins. L’essentiel, c’est de préparer de bonnes élections et ce n’est pas la course à une date », a-t-il insisté.
Raphaël A.
 
afreepress
 

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