Reçu ce jeudi 12 décembre 2019 sur Radio Taxi Fm, Jean Kissi, Secrétaire général du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) est revenu sur les faits marquants de l’actualité politique de l’heure et à conseillé la stratégie qu’il estime gagnante pour l’opposition togolaise.

Selon Jean Kissi, le nombre de candidats déclarés dans les rangs de l’opposition pour ce scrutin n’est pas un bon signe pour favoriser l’alternance tant recherchée en 2020. « Nous devons déposer l’intérêt individuel et privilégier l’intérêt général », a-t-il laissé entendre.

« Le temps qui reste pour la présidentielle, si l’opposition montre une dynamique unitaire, nous avons environ trois mois pour parvenir à une alternance au Togo. L’essentiel, c’est de savoir que le pouvoir en place est un bloc qui doit avoir devant lui, un autre bloc constitué des hommes de la démocratie. Nous avons vu tout ce que les élections locales ont donné à l’opposition. Ce n’es pas une question d’un seul parti politique, mais plutôt il faut une nouvelle dynamique. Nous ne pouvons agir qu’ensemble. Les faits nous enseignent qu’il nous faut une stratégie commune et unitaire. C’est-à-dire l’unicité d’action de l’opposition. Mais unicité ne veux pas dire nécessairement candidat unique », a-t-il ajouté.

Le Secrétaire Général du CAR, a par ailleurs reconnu que le manque de leader a été la base de l’échec de l’opposition dans sa lutte politique. « Au Togo ce n’est pas le pouvoir qui est fort, c’est l’opposition de par ses divisions, qui est faible. Elle n’arrive pas à s’organiser. Parce qu’il y a des moments quand le peuple prend son courage, beaucoup de lignes bougent », a indiqué M. Kissi qui a pris pour exemple, les événements du 19 août 2017.

« Nous avons un problème de leadership. Quand vous menez une lutte, il faut d’abord guetter les moments critiques. Parce que c’est à ces moments qu’il faut savoir le maximum de revendications qu’on veut obtenir, et une fois ce maximum atteint, il ne faut jamais dire que c’est ça seul que nous voulons au risque de perdre le peu qu’on a déjà obtenu », a-t-il poursuivi.

Pour finir, Jean Kissi a invité les leaders de l’opposition et l’ensemble des Togolais à se mobiliser pour obtenir de meilleurs conditions d’organisation du scrutin présidentiel du 22 février 2020.

Raphaël A.

source : afreepress

2 Commentaires

  1. Jean kissi votre analyse apparemment cohérente ne resiste pas pourtant à la réalité des faits. Heureusement que comparaison n’est pas raison( c’est com avec + raison).Même la comparaison que vous faites des élections locales ne tient pas débout face aux agissements du régime nauséabond Rpt unir . Car le régime rpt unir a des marges de manœuvre en fraudes très limitées à Lomé ce qui fait qu’il ne gagne pas là-bas;c’est pourquoi eux mêmes les clientélistes du régime vous chantent toujours que le togo ne limite pas à la seule capitale Lomé sachant que meme s’ils perdent Lome; il ya des lieux où ils vont frauder pour récupérer les voix; ça c’est 1. De 2 s’agissant de ces élections locales ou législatives; le régime lâche un peu l’etau pour faire entrer quelques protégés qui seront vus comme une garantie d’une bonne élection, pour dire la commission électorale a fait un bon travail, elle est impartiale…,,et le 3 eme argument est que la présidentielle est différente et synonyme de perte effective du pouvoir en cas d’échec pour le régime en place; mais le régime rptunir ne l’accepterait jamais la preuve qui confirme les 2 premiers arguments est qu’effectivement étant incapable de frauder dans le grand Lome, le regime a presque perdu le pouvoir sur certaines communes de Lome mais lorsque Fabre est monté pour limiter les compétences d’un ministre pour la gestion du marché de sa commune, qu’est ce qui s’est passé???? Un conseil de ministres sort une décision bidonnée et nauséabonde parlant de la nomination d’un gouverneur qui coifferait tous les maires pour que leur main mise continue sur le grand Lomé.
    Conclusion: aucune élection ne peut régler un seul problème dans ce pays; seul le départ pur et simple du pouvoir de la dynastie des gnassimgbe et leurs acolytes clientélistes bref la fin du coup d’Etat de 1963.

  2. Jean kissi, je suis d’accord que l’opposition togolaise aussi fait des erreurs tout comme tout être humain mais tirer trop à balle réelle sur tous les opposants n’est pas une bonne chose et met en doute certains faits historiques: est ce la faute de l’opposition quand Awa Nana a refusé de proclamer les vrais résultats de l’élection présidentielle en 1998 ?
    Pourquoi on en proclame pas les résultats dans un art d’apparence bureau de vote par bureau comme l’exige l’opposition, même scanari en 2003 avec Bob Akitani ou récemment avec Fabre; pourquoi c’est Alassane Ouattara et akuffo ado qui doivent venir intervenir pour intimider les gens afin de proclamer les résultats???? Tout ça la faute à l’opposition?????
    Non plutôt les gens du rpt unir sont dans leur logique de coup d’etat ou coup electoral( correct hold up electoral) permanent. Il faut les chasser , c’est tout.

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