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RÉPONSES À QUELQUES QUESTIONS RELATIVES
 
À « LA QUESTION TOGOLAISE »
 
 
« Les États n’ont pas d’amis ; les États n’ont que des intérêts ».
 
Général Charles de Gaulle
 
 
« On n’incendie pas la case d’un menteur ; on lui enlève le toit ».
 
Dicton éwé-mina
 
 
INTRODUCTION
 
 
Le samedi 13 juin 2015, j’eus l’insigne honneur de participer à un débat radio-diffusé, réalisé par RADIO-KANAL-K basée en Suisse. Il s’est agi, essentiellement, de creuser, un tout petit peu, ce que j’appelle la « Question togolaise« , à savoir pourquoi nous n’arrivons pas à sortir notre pays le Togo du bourbier politique, économique, social et culturel où l’a plongé, de facto, l’assassinat du Président Sylvanus Kwami Epiphanio Olympio le 13 janvier 1963 ? Cette lancinante « Question togolaise« , nous pouvons l’appeler encore la « Crise togolaise » vieille maintenant de plus de cinquante-deux ans (!!!).
 
À vrai dire, ledit débat aura été structuré par le truchement des quatre interrogations concrètes majeures que voici :
 
Primo, pourquoi la « communauté internationale » ne soutient-elle pas l’ « opposition togolaise » ? Est-ce en raison de la « division » chronique de cette « opposition » ?
 
Secundo, comment se fait-il que l’alternance et le changement démocratiques si souhaités, si désirés, si voulus par l’écrasante majorité du peuple togolais tardent tant à advenir depuis le soulèvement populaire du 05 octobre 1990 ?!
 
Tertio, les « Forces Armées Togolaises » (FAT) constituent-elles un obstacle rédhibitoire à cet avènement ?! À cet égard, l’ « opposition togolaise » a-t-elle jamais tenté une action quelconque à l’endroit de ces FAT ?
 
Quarto, enfin, face au énième coup de force électoral que le régime RPT/UNIR vient de perpétrer chez nous en avril 2015, que faire ?!
* * *
 
Ce sont donc mes tentatives de réponses à ces pertinentes interrogations que j’ai l’intention de reprendre ici, dans le but de les mettre à la disposition d’un aréopage beaucoup plus vaste que celui des auditeurs en direct du samedi 13 juin 2015.
 

  1. TENTATIVE DE RÉPONSEÀ LA PREMIÈRE QUESTION

 
 
Au prime abord, j’estime le moment venu pour nous d’élever le débat, d’aller quelque peu plus au fond des choses et des situations. En d’autres termes, s’il est exact qu’ « Un problème bien posé est à moitié résolu » (Francis Bacon), alors je suggère que nous commencions par définir, par cerner d’un peu plus près, et le concept de « communauté internationale« , et la notion d’ « opposition togolaise« . Ainsi donc :

  1. S’agissant dudit concept, je me suis penché là-dessus, en détail, dans mon ouvrage Histoire du Togo – Le coup de force permanent. Ed. L’Harmattan, Paris, 2013, ch. IX, pp. 157-166. Ma conclusion formelle est que la soi-disant « communauté internationale » ne représente en rien une entité monolithique, homogène, fiable. À la vérité, la « communauté internationale » est un conglomérat hétéroclite d’intérêts plus ou moins divergents, la plupart du temps inavouables…

Dès lors, l’attitude de cette « communauté » n’est nullement déterminée par une « générosité » quelconque à l’endroit du peuple togolais ; elle est conditionnée d’abord par un ou des intérêts des États ou groupes d’États composant cette « communauté« . Voilà pourquoi, paraphrasant le Premier ministre britannique Benjamin Disraeli (1804-1881), le Général Charles de Gaulle déclare, sans ambages, « Les États n’ont pas d’amis ; les États n’ont que des intérêts ».
 
Et, en vue de laisser croire à une éventuelle « bonne volonté » de la « communauté internationale« , on a évoqué son parrainage du fameux Accord Politique Global (APG) en date du 20 août 2006. Mais qu’est-ce que cet accord a apporté de bénéfique au peuple togolais à ce jour ?! On a dit que ce serait la faute de l’UFC (Union des Forces de Changement) qui n’aurait pas respecté son engagement en refusant d’entrer au gouvernement du RPT (Rassemblement du Peuple Togolais). Mais heureusement (!) que l’UFC a agi ainsi, à ce moment-là, de la sorte. Car l’expérience vivante nous a appris que M. Faure Essozimna Gnassingbé ne respecte, lui, aucun accord auquel il a souscrit !!! À preuve, l’accord Gilchrist Olympio-RPT en date du 26 mai 2010, qui aura définitivement détruit l’Union des Forces de Changement !!! À preuve complémentaire, l’accord – également parrainé par la « communauté internationale« , qui aura abouti aux élections législatives du 25 juillet 2013, et qui n’est toujours pas encore honoré par Faure E. Gnassingbé. À preuve supplémentaire enfin, l’accord du 24 avril 2015, portant sur l’élection présidentielle du 25 de ce même mois, qui aura été violé par le même pouvoir en place, avec des kalachnikovs à l’appui (!!!) Oui ! Tous les partis politiques se disant de l’opposition togolaise, qui se sont hasardés à aller modifier… les gènes… du RPT – de l’intérieur du gouvernement RPTiste – se sont irréversiblement grillés aux yeux du peuple togolais !!!
 
Non ! La division de l’ « opposition togolaise » est une autre paire de manches dont nous allons parler tout de suite. En aucun cas, elle ne saurait suffire à expliquer l’attitude inamicale de la « communauté internationale » à l’égard du peuple togolais !

  1. Venons-en à la tristement célèbre « opposition togolaise« . Ici aussi, le lecteur est convié à se référer à mon livre précité, ch. VIII, pp. 137-156, où le thème est traité assez largement. À vrai dire, il n’a jamais existé une « opposition togolaise » à contenu unique, uniforme et univoque ! En effet, dès le démarrage de notre mémorable Conférence Nationale Souveraine [CNS : 08 juillet/28 août 1991], cette « opposition » se scinda en deux courants antagoniques – grosso modo : le courant soi-disant « modéré », opportuniste, collaborationniste, lankonyiste [= adepte de la politique du ventre…], un courant de politiciens qui se glorifient d’être à la fois (!) « opposés » à, et conseiller d’un dictateur !!!, d’une part, et le courant des véritables démocrates, des véritables patriotes, des héritiers authentiques de nos Anciens qui ont accouché de, et à nous légué la Nation togolaise née le 27 avril 1960, d’autre part.

Et il y a lieu de noter que, depuis lors, « notre » « communauté internationale » ne porte guère dans son cœur les tenants de ce deuxième courant qu’elle considère par trop « radicaux », « extrémistes », « réfractaires » à ses « conseils »… Et nous, nous disons qu’en notre qualité de filles et de fils de la Terre de nos Aïeux, nous nous estimons en droit de revendiquer notre aptitude à connaître et à apprécier ce qui sied au peuple togolais mieux que n’importe quel « diplomate étranger !!! Car, au fait, ainsi que l’affirme un dicton éwé-mina, « Abito ye abi vena » [= « C’est celui qui porte la plaie qui ressent la douleur que provoque la plaie »].
 
À la limite, nulle part au monde, on ne trouve une « opposition politique » homogène, pure, blanche comme neige, immaculée. La désolante division de l’ « opposition togolaise » ne saurait donc point servir de prétexte à qui que ce soit pour soutenir (!!!) le maudit régime RPT/UNIR contre le peuple togolais. À bon entendeur, salut !
 

  1. RÉPONSEÀ LA DEUXIÈME QUESTION

 
 
Pourquoi, depuis l’inoubliable soulèvement populaire du 05 octobre 1990, l’alternance et le changement politiques chez nous s’avèrent-ils introuvables à ce jour ?! Question tout à fait pertinente en effet ! Aussi faudrait-il une réelle encyclopédie pour y répondre de façon exhaustive. Cependant, ici nous allons nous contenter de ce qui suit, en abordant les thèmes dans un ordre d’importance cruciale décroissante.

  1. Tout d’abord et fort vraisemblablement, il semble que l’opposition togolaise véritable n’ait pas encore réussi à mettre la main sur la stratégie la plus idoine, la plus certaine, la plus imparable… pour en finir, une bonne fois pour toutes, avec la « Question togolaise » !!!
  2. Le samedi 05 février 2005, lorsque le général Zacharie Nandja nous présenta, à la TVT (Télévision officielle du Togo), Faure Essozimna Gnassingbé comme le successeur de Gnassingbé Eyadéma qui venait de décéder, le fils du père nous informa, de la manière la plus claire possible, que son papa lui a enseigné qu’on ne doit, en aucun cas, laisser tomber un pouvoir qui vous échoit !!!

C’est donc la cause première, fondamentale, indiscutable, de l’introuvabilité de l’alternance et du changement politiques au Togo depuis 1990 ; c’est bel et bien la volonté arrêtée, farouche, de s’accrocher mordicus aux rênes du pouvoir politique qui a animé et qui continue à animer Gnassingbé Eyadéma et Faure E. Gnassingbé
 
Dans cet ordre d’idées, Vincent Hugeux écrit : « Les caïmans du marigot ont appris le lexique du pluralisme, de la transparence et de la « bonne gouvernance »… pour mieux s’affranchir de ses effets ». [Cf. Afrique : le mirage démocratique. Ed. CNRS, Paris, 2012, 4e page de couverture.]  
À ce propos, force est de reconnaître qu’avec l’attaque militaire de la Primature de Me Joseph Kokou Koffigoh en date du 03 décembre 1991, Gnassingbé Eyadéma avait déjà, de facto, tué dans l’œuf… le processus de démocratisation né de notre Conférence Nationale Souveraine (CNS) : 08 juillet-28 août 1991.
 
Oui ! La volonté systématique, inflexible, indécrottable, d’un clan, visant à demeurer à la tête de la magistrature suprême du Togo – ad vitam aeternam – voilà (!!!) la raison incontournable, de l’impossibilité de l’avènement de l’alternance et du changement démocratiques chez nous.

  1. Très tôt, l’ « opposition » soi-disant « modérée » va prendre le pas sur l’opposition togolaise véritable. Et ce, avec, bien sûr, la complicité active… du régime en place. C’est ce qui se traduira par l’adoption d’un « Nouveau Contrat Social » qui commencera à vider les acquis de la notre CNS de leurs contenus révolutionnaires respectifs. Dans la foulée, les tractations… d’une « Commission Mixte Paritaire » (CMP), réunie de mi-juin à fin-août 1992, allèrent asséner le coup de grâce à ces contenus…

Et c’est ainsi qu’à ce jour, les « opposants » opportunistes et collabos ayant pris le dessus par rapport aux opposants authentiques, FINIR !!! LE JOB ENTREPRIS… devint, très tôt, impossible à ce jour.

  1. Il convient de mentionner l’insuffisance de l’intensité…, de la généralisation…, de la simultanéité… du soulèvement populaire – jusqu’ici sporadique – à l’échelle de l’étendue totale du territoire national… Et ceci nous introduit à la troisième question.

 
III. RÉPONSEÀ LA TROISIÈME QUESTION
 
 
[Cf. mon ouvrage sus-mentionné, ch. I, pp. 21-40].

  1. Les « Forces Armées Togolaises » (FAT) constituent-elles un obstacle infranchissable à l’avènement de l’alternance et du changement politiques, démocratiques au Togo ?!

Certes, les forces armées de chez nous, toutes catégories confondues, ne devraient, en elles-mêmes, en tant que telles, nullement constituer un frein quelconque au progrès politique, économique, social et culturel sur la Terre de nos Ancêtres. Mais, eu égard à l’usage concret que le régime éyadémao-gnassingbéen en a fait jusqu’à présent, on est malheureusement tenté, bien tenté de répondre à cette interrogation par l’affirmative !!!
 
À ce sujet, rappelons, entre autres, quelques-unes des basses besognes que ce régime a fait exécuter par les FAT.

  1. a) La tuerie (une trentaine de morts) de la Lagune de Bè (Lomé) : 10 avril 1991.
  2. b) L’attaque militaire de la Primature – à armes lourdes modernes… sophistiquées – le 03 décembre 1991.
  3. c) L’attentatà armes lourdes contre un cortège de l’opposition togolaise à Soudou le 05 mai 1992, qui ôta la vie au Dr Marc Messan Atidépé et à d’autres vaillants combattants togolais de la liberté ; qui a grièvement blessé plus d’un militant de la Cause togolaise !!!
  4. d) Les tueries massives dites du Fréau Jardin le 25 janvier 1993, et celles qui les suivirent dans toute la capitale du Togo les 30 et 31 subséquents. Le 1er février 1993, Lomé se vida (!)… de ses forces vives humaines parties en exil…
  5. e) Les massacres de février/avril 2005 : 811, 500, 150 morts (!!!) selon la Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH), les Nations-Unies et Me Joseph Kokou Koffigoh
  6. f) L’attaque d’une équipe d’informaticiens du FRAC (Front Républicain pour l’Alternance et le Changement), au CESAL à Lomé en mars 2010…
  7. g) L’intervention intempestive des FAT dans le processus de proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 25 avril 2015…
  8. h) Etc, etc. Et le peuple togolais va finir par intérioriser… la stratégie de la terreur très bien huilée du régime éyadémao-gnassingbéen.
  9. En fait, les FAT s’apparentent étrangement à une milice clanique, prétorienne, quasi monoethnique… En effet, ainsi que la plupart des armées africaines postcoloniales, les FAT ne sont pas nées d’une lutte révolutionnaire et/ou patriotique à l’instar des armées française, soviétique, chinoise, vietnamienne, algérienne, cubaine, par exemple. Les FAT représentent un instrument que Gnassingbé Eyadéma a fabriqué pour protéger sa personne et son régime politique. Et, à cette fin, il a cru devoir privilégier… le recrutement – de préférence – d’éléments de la partie septentrionale de notre pays et notamment de sa propre ethnie…

On nous demande si cet état de choses, si une telle politique ne découlent pas de ce que les Togolais du sud eux-mêmes ne veulent pas s’engager dans une armée, eux qui disent : « Axoevi nkplona enyi o ». [= « Un ressortissant du sud ne saurait exercer le métier de bouvier »]. Mais, de toutes les façons, ce dicton ne proclame point ! : « Un ressortissant du sud ne saurait se faire policier, gendarme ou militaire ». Non ! Il y a ici une mythologie, un alibi !!!. Et puis, à supposer que les Togolais du sud répugnent réellement à embrasser la carrière militaire, est-ce une raison pour éliminer, (biologiquement !!!), les officiers sudistes tels que Jean Osséyi, Clément Color, Christophe Lanzo, Paul Comlan, Koffi Kongo, etc ?! À la vérité, lorsque j’étais adolescent, je connaissais des gens du sud qui travaillaient dans ce qu’il y avait comme forces armées chez nous. D’ailleurs, l’armée de la Gold-Coast qui deviendra le Ghana a toujours été bourrée d’Éwé et de Guin qui, du reste, ont toujours dirigé !!! cette armée. Au demeurant, durant la Seconde Guerre mondiale, à la faveur du chômage des jeunes, un bon nombre de Togolais sudistes allèrent se faire enrôler dans ladite armée à son célèbre camp de recrutement d’Abongo !!! D’où la chanson populaire ci-après, très souvent fredonnée à Lomé en ces temps-là :
 
 

Version éwé-mina Version française
 
Ne wo bia tanye
se la,
Ne wo be fika meyia,
Ne wo bia tanye
se la,
Na gblo be meyi
Abongo !
Abongo ! Abongo !
Abongo !
Nagblo be meyi
Abongo !
 
Si l’on demande de mes nouvelles,
Si l’on demande
où je suis allé,
Si l’on demande
de mes nouvelles,
Dis que je suis
allé à Abongo !
Abongo ! Abongo !
Abongo !
Dis que je suis
allé à Abongo !
 

 
Oui ! Les Togolais du sud aussi ont connu bien des guerres dans le passé ! Le tam-tam ATOPANI est le grand médium dont on se servait pour appeler les vaillants guerriers au rassemblement les cas échéants. M’adressant à un honorable Chef traditionnel, je me devais de décliner l’incontournable formule : « TOGBE AHUA-WOTO » [= « GRAND-PÈRE CHEF DE GUERRE »].
 
Au demeurant, à mon humble avis, les armées africaines postcoloniales pléthoriques, inutilement budgétivores…, appellent un réexamen (!!!) novateur. À ce propos, le lecteur est invité à se référer à mon article y afférent daté du 30 juin 2014 et publié par le journal togolais Liberté. Poursuivons.

  1. Un « désamour originel » existe non seulement entre les FAT et l’opposition togolaise, mais aussi, plus largement, plus profondément, entre les FAT et le peuple togolais. Ce « désamour originel » naquit le 13 janvier 1963, du fait de l’utilisation, de l’instrumentalisation de militaires togolais par la Françafrique pour assassiner Sylvanus K. E. Olympio !!!

D’où la question récurrente : « L’opposition togolaise, (la vraie !), a-t-elle jamais tenté une « démarche » quelconque auprès des FAT ?! »
 
En toute honnêteté, je ne saurais répondre par « oui » ou par « non » à cette préoccupation bien légitime je le reconnais. Je puis cependant affirmer que, dans maintes déclarations, cette opposition a manifesté sa bonne disposition… à se pencher – ensemble avec les FAT – sur la « Question togolaise« . Nous avons même invité ce corps à prendre part à notre historique CNS qu’il aura boycottée !!!
 
En tout état de cause, nous avons toujours proclamé que le peuple togolais ne saurait constituer l’ennemi prioritaire des FAT, qu’il ne saurait constituer la cible par excellence de ce corps. Qu’inversement les femmes et les hommes enrôlés dans les FAT ne sauraient être considérés comme des ennemis du peuple togolais. Au reste, au terme de notre historique CNS, les FAT auront été les premières à bénéficier (!!!) des améliorations des conditions de vie des fonctionnaires de l’État togolais – améliorations prescrites par ladite Conférence !
 
Mais une redoutable méfiance réciproque persiste de prévaloir toujours entre les FAT et le peuple togolais. Abordons donc notre quatrième et dernière question.
 

  1. ESSAI DE RÉPONSEÀ LA QUATRIÈME QUESTION

 
Oui ! Face à ce énième coup de force que le régime RPT/UNIR vient d’asséner au peuple togolais en avril 2015, que faisons-nous ?! Question difficile ! Question embarrassante ! Question cruciale !!! Mais, avec Karl Marx, je crois que « L’Humanité ne se pose que des questions qu’elle peut résoudre. Car, lorsque le problème surgit, les éléments de sa solution sont déjà là, ou, du moins, en gestation ».
 
D’aucuns diront, je le sais, « Le vieux « cancre » Godwin Tété radote encore ! » Tant pis ! Pour ma part, la répétition s’avérant être la fondation de toute pédagogie valable, je ne répugne aucunement à rappeler, ici encore, ce que j’ai dit et écrit dix mille fois déjà !!!

  1. Il nous faut une réflexion autre…, devant déboucher sur une stratégie autre… enfin salutaire une bonne fois pour toutes !!!
  2. Nous devons parvenir à réaliser une Union sacrée de tout le peuple togolais !!! Comme les Pères fondateurs de la Nation togolaise l’ont fait pour arracher notre Souveraineté internationale !!!
  3. Nous nous devons d’améliorer notre organisation de combat !
  4. Nous avons à former mieux… nos militants – surtout les jeunes et les femmes !
  5. Je me permets de suggérer que nous nous efforcions de nouer d’étroites… relations de collaboration et de coopération agissantes, avec tous les protagonistes panafricanistes qui mènent le même combat que nous !
  6. L’argent constituant le nerf de la guerre, il convient que nous le recherchions par tous les moyens légaux et légitimes… possibles. Et, avant toute chose, je nous exhorte à mettre la main à nos bourses personnelles respectives !! Ici, je prends la liberté de m’adresser surtout à la Diaspora togolaise !!!

 
Peuple togolais !
 
Vaillants combattants togolais de la liberté !
 
Salut mille fois !
 
« LA LUTTE CONTINUE ! »
 
[Kwame (Francis) Nkrumah]
 
Paris, le 19 juin 2015
 
Godwin Tété
 

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