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© togoactualite – Que les enseignants grèvent de nouveau au Togo, ça n’étonne personne. C’est le contraire qui aurait étonné. Puisque c’est devenu une habitude depuis la rentrée scolaire en octobre dernier.
 
Depuis quelques temps, et face au silence du gouvernement, les enseignants ont décidé de le frapper là où ça lui fait mal. C’est le fameux nota bene qui accompagne les mots d’ordre de grève. Les cours des périodes de grèves sont considérés comme faits.
 
Et depuis ce lundi une nouvelle grève de 48 h a débuté avec ce fameux nota bene. Conséquence, ils sont des centaines d’élèves de la région septentrionale, Dapaong, réputé fief des manifestations violentes des élèves à sortir dans les rues pour faire sortir leurs camarades des établissements privés qui n’observent pas le mot d’ordre.
 
Ce matin, on nous signale des tirs de gaz lacrymogènes des forces de l’ordre pour les disperser. Jusque-là c’est la Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET) qui tient tête au gouvernement, mais il vient d’être rejoint par la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (FESEN) qui aussi a appelé à des grèves. Demain débute un sit-in dans les établissements de 07h 07 à 11h11 dans la matinée et dans l’après-midi de 15h 15 à 16h 15. De son côté, le Syndicat des enseignants d’éducation physique et sportive du Togo (SEEPST) a déposé un préavis de grève d’avertissement de 3 jours pour les 09, 10 et 13 mars prochain.
 
Pendant ce temps, ce weekend le ministre Gilbert Bawara de la fonction publique sur une radio locale que sur l’ensemble des revendications des enseignants le gouvernement n’a pas les moyens et que les conclusions du groupe de travail sera transféré à qui de droit.
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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