Le président national de l’Union des forces de changement (UFC), Gilchrist Olympio, revient à Lomé avant la fin de cette semaine. Il sera accueilli dès sa descente d’avion à l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma par une foule de personnes composées des militants et sympathisants du parti jaune.
L’acteur politique togolais en qui ses collaborateurs voient un ‘homme d’Etat’, en profitera pour faire une déclaration à la presse sur sa supposée ou vraie évacuation sanitaire à Paris en France. C’est l’information que vient d’avoir Global Actu des lieutenants de Gilchrist Olympio.
L’ancien opposant charismatique au régime de Gnassingbé Eyadéma, feu président togolais et de son successeur, Faure Gnassingbé pourra-t-il rééditer les bains de foule qu’il offrait avant 2010, année où il a décidé de sceller un accord politique avec le pouvoir actuel ? On attend de voir.
Pour l’heure, on retient selon le journal « L’Alternative », qu’à la suite d’une discussion ‘houleuse’ avec les barons du pouvoir de Lomé, le fils du premier président démocratiquement élu du Togo a fait une crise, ce qui a amené à son évacuation sanitaire en Europe.
Une révélation que contestent vigoureusement depuis ce mardi ses lieutenants. Selon ces derniers, il y a bel et bien eu une réunion entre les quartiers généraux de l’UFC et de l’Union pour la République (UNIR), le parti au pouvoir sur la suite de leur accord politique et Gilchrist Olympio se trouve actuellement à Paris, mais il n’a jamais fait de crise à la suite de cette réunion.
Intervenant ce mercredi sur la radio Victoire FM, le docteur Folly Gada Ekue, conseiller spécial du président national de l’UFC a persisté et signé : l’UFC n’est pas ‘partie prenante’ au dialogue mais est un ‘parti concerné’ par la question de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
« La CEDEAO sait très bien que l’UFC a droit à un siège à la CENI. Je vois des posts sur les réseaux sociaux disant que l’organisation communautaire va frapper. Les gens seront surpris », a-t-il prévenu.
Selon lui, pour sortir du problème de la CENI, il faut une concertation des partis politiques parlementaires. « Je ne parle pas de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, je parle de choses sérieuses. Dans la coalition, les partis qui sont sérieux et qui sont concernés par cette histoire, sont ceux qui sont au Parlement. C’est avec eux que nous pouvons discuter du quota de représentativité à la CENI », a-t-il averti.

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