olympio-gil
 
L’histoire d’enfants abandonnés ou reniés de Gilchrist Olympio est bien sue de ceux qui connaissent vraiment cet homme politique qui a fait la pluie et le beau temps dans l’abus de la confiance d’un peuple avant de vivre actuellement le printemps dans l’ombre de Faure Gnassingbé. Les gaffes, il en a commis suffisamment, mais elles sont restées étouffées par les excuses d’un peuple qui croyait à un combattant de liberté et de démocratie. Dire qu’il n’a jamais eu de fils serait se moquer d’une progéniture dont la mère est encore vivante ; dire qu’il n’a jamais eu de fils serait signe d’irresponsabilité et de mépris pour la raison humaine. Soutenir par quelque moyen ces égarements répétitifs d’un homme politique serait encore à porter sa place, la croix qui lui est destinée, et qu’il devrait porter lui et lui seul. Bref, voici le palmarès d’enfants reniés par Gilchrist Olympio.
 
Dans notre précédente parution, l’Indépendant Express a révélé l’arrivée à Lomé d’un fils qui prétendait avoir pour géniteur un certain Gilchrist Olympio. Cette information concernant un homme politique, se mettant dans la peau de la deuxième personnalité officielle du Togo, qui a marqué l’histoire politique de ce pays ne pouvait en aucun cas se classer dans la rubrique de faits divers. Mais patatras, c’est une polémique alimentaire et ennuyeuse, qui remet en cause la responsabilité et l’image du leader de l’UFC. Fidèle à notre devoir de vérité et de l’information au service du peuple, nous revenons comme promis sur cette sale affaire pour laquelle le leader de l’UFC n’est pas à son premier forfait.
 
C’était donc le mardi 22 janvier 2013 que l’homme est passé dans les locaux de l’ambassade du Gabon à la recherche de son père qui se trouve être Fo Gil. Il a été envoyé à la bonne adresse et nous nous réservons pour l’instant de révéler la suite du parcours de cet enfant « prodige ». Mais seulement, la réaction imputée au leader de l’UFC a crée une véritable zizanie dans la famille et au sein de la classe politique. Puisque, justement, l’homme a déjà renié dans les années 98, au moment de sa gloire politique un enfant qui prétendait être son fils. D’après les premières informations à notre possession, l’enfant aurait pour mère une domestique qui a vécu chez lui et ce qui devait arriver, arriva. Cette information a été vite étouffée, l’homme étant dans le collimateur politique de Gnassingbé Eyadéma qui pouvait s’en servir pour le neutraliser. L’enfant n’a pas été accepté et on ne sait pas comment l’homme politique a géré cette situation.
 
Ce qui est encore intéressant, c’est que dans les périodes de la conférence nationale, un tout autre fils dont la mère nommée Magui, encore vivante, ancienne fonctionnaire de Air Afrique avait accompagné le leader à Lomé. Il n’y avait pas de débat sur ce tout petit enfant du couple GIL-Magui. La relation da Magui-Gilchrist a été influencée par la famille sous un prétexte politique : Da Magui aurait été précédemment une maîtresse d’un ancien chef d’Etat togolais, adversaire politique de Gilchrist Olympio et avec cette situation, il est difficile pour la famille d’accepter cette femme aux côtés du leader historique. L’enfant quant à lui, était, est et reste le fils de Gilchrist Olympio, la mère, une compagne officieuse que le leader traîne partout avec lui même pendant les campagnes électorales. Les ponts n’ont donc pas été coupés.
 
Dame Magui en question a une mère qui a épousé un homme de la famille Gaba au sein de laquelle elle a grandi. Elle était donc fille adoptive des Gaba et a constitué en quelques sortes le lien familial avec les Olympio avec son fils. Raison suffisante pour laquelle, la famille Olympio a été fortement représentée récemment lors du décès du vieux Gaba, père adoptif de Magui, et beau père des Olympio. Ils étaient même bien drapés dans l’uniforme du deuil. Gilchrist a donc un fils, à moins que le leader de l’UFC ait renié Olivier, cet enfant dans les dernières heures qui ont précédé ou suivi notre article. Seulement nourrissant constamment une peur bleue de son épouse officielle, l’indienne, il évite souvent ce débat et a réussi a caser le fils en Occident. Mais celui-ci s’est imposé en allant se faire connaître par Sunita, sa sœur aînée, fille de l’indienne aux Etats-Unis. Lorsqu’on coupe du bois dans la forêt, l’écho le répète et les basses besognes des hommes politiques finissent par se révéler au grand jour.
 
Quand à nous, notre devoir d’informer nous met devant notre responsabilité comme dans le cas DSK en France, ou comme dans la polémique du père de l’enfant de Rachida Dati ancien ministre français de la justice ou encore dans le cas aux Etats Unis avec le Président Bill Clinton et sa collaboratrice Monika, où la presse dans ces différents cas a assumé son devoir d’informer.
 
Lorsqu’on attribuait au leader de l’UFC les propos selon lesquels il n’a pas de garçon, cela a suscité un tollé dans les milieux où on maîtrisait ce dossier. Heureusement que Fo Gil n’a pas encore osé susciter publiquement ce débat en accordant une interview ou en se confiant à une radio pour qu’on puisse savoir exactement les termes de sa réaction face à ce palmarès d’enfants abandonnés, reniés ou à renier… Affaire à suivre
 
Carlos KETOHOU
 
independantexpress
 
 

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here