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La Coordination des Syndicats de l’Enseignement (CSET) et la Fédération des Syndicats de l’Éducation Nationale (FESEN) sont entrées en grève à compter du lundi 06 mars, pour la CSET et du mardi 07 mars pour la FESEN. Ces mouvements interviennent 72 heures seulement après l’accord intervenu entre les syndicats de l’éducation et le gouvernement dans le Cadre de travail et de réflexion. Un accord qui a recommandé une trêve de deux semaines sur le front des grèves et des perturbations de travail dans le secteur de l’éducation.
 
Le ministre, Gilbert BAWARA de la Fonction Publique, du Travail et de la Réforme Administrative, reçu lundi dans l’émission Audi Actu sur la Radio Victoire Fm avoue ne pas comprendre les motivations de ces grèves à répétition. Quelles sont les « réelles motivations » des grévistes, s’est-il demandé. « J’ai de la peine à appréhender les réelles motivations et objectifs de certaines personnes, aussi bien les responsables syndicaux que les enseignants. Quelles sont leurs motivations ? Prendre le système éducatif en otage ? Amener les élèves à la violence ? Amener les parents d’élèves à la violence ? C’est de faire quoi ? », s’est-il longuement interrogé promettant des actions du gouvernement pour sauver l’année scolaire et garantir la quiétude et la paix dans les établissements.
 
Les aspirations des enseignants sont légitimes, a-t-il relevé dans ses propos tout en estimant que l’Etat ne dispose pas de moyens de les satisfaire toutes.
 
« J’ai l’impression qu’il y a un certain nombre de gens qui n’ont plus leur place dans l’enseignement. Si les gens ont d’autres motivations, qu’ils n’utilisent pas l’éducation pour les assouvir, qu’ils ne prennent pas les enfants en otage. Les incitations à la violence n’ont pas leur raison d’être dans nos établissements. Le métier d’enseignant est un métier très difficile et répond à des exigences très particulières. Un enseignant qui dit que les cours programmés aux jours de grève sont considérés comme avoir été faits, en réalité celui-là n’a pas sa place dans l’enseignement. Les précomptes seront effectués de manière systématique et rigoureuse. Et les chefs d’établissement ont la responsabilité de tenir des listes de présence », a-t-il promis.
 
Le gouvernement ne peut pas laisser prospérer ces grèves et perturbations qui auraient pour conséquence de mettre à genou le système éducatif togolais, a fait savoir le ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Réforme Administrative. « Les responsables syndicaux et les enseignants qui refusent de respecter le programme scolaire et tiennent des propos de nature à jeter les élèves dans les rues, n’ont pas « véritablement leur place dans l’enseignement », a-t-il martelé.
 
A.Y.
 
source : afreepress
 

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