Les cas d’urgence résultant de catastrophes naturels ou de cataclysme seront désormais pris en charge et traités par l’Agence nationale de la protection civile. Ainsi en a décidé le gouvernement réuni vendredi en Conseil à l’Hôtel le Berceau de Notsè.
 
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Cette mesure, soutient le Coonseil des ministres, est destinée à palier au problème de coordination qui se pose dans la prise en charge rapide des victimes des catastrophes naturels. Malgré les « nombreux instruments mis en place par le gouvernement pour prendre en charge les cas d’urgence », plusieurs difficultés subsistent. L’Etat entand aller vers la mise en place de cette agence et vers l’élaboration d’une politique nationale de la protection civile afin de régler les problèmes de coordination qui se posent dans le travail des structures oeuvrant dans le sens de la prise en charge des victimes des catastrophes.
 
L’Agence en question aura pour rôle de coordonner les actions de toutes les structures intervenant dans le domaine de la protection civile et servira d’interlocuteur unique pour la mobilisation des ressources auprès des partenaires humanitaires ou en développement.
 
Bernadette A.
 
Lire le communiqué
 
Communiqué sanctionnant le Conseil des ministres du vendredi 1er Avril 2016

 
Le Conseil des ministres s’est ténu ce vendredi 1er Avril 2016 à Notsè sous la conduite du Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE. Au cours des travaux, le conseil a adopté deux décrets, examiné en première lecture deux projets de décrets et écouté deux communications.
 
Le 1er décret pris par le conseil fixe les attributions du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile et porte organisation et fonctionnement dudit ministère. Ce décret vise à assurer une meilleure adéquation entre les missions assignées au ministre et celles dévolues à l’ensemble des services relevant de son département en vue d’en accroître l’efficacité. Au titre de ces attributions, le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile assure principalement, la sécurité intérieure et la protection civile. En ce qui concerne l’organisation du ministère, de nouvelles directions sont créées pour prendre en compte les défis sécuritaires auxquels notre pays est confronté. Il s’agit de la Direction des Opérations Extérieures et de la Coopération, de la Direction de la Communication de l’informatique et de l’archivage, la direction des Ecoles et de la Formation, la Direction de la Surveillance des Voies Publiques, la Direction des Affaires Juridiques et du Contentieux. Un poste de Conseiller juridique a également été créé.
 
Le second décret adopté par le Conseil porte réglementation de la délivrance des actes d’urbanisme en République togolaise. Rendu obligatoire afin d’améliorer le climat des affaires et de faciliter les formalités administratives ainsi que les coûts des actes d’urbanisme, le présent décret consacre la refonte totale des anciennes dispositions en vigueur depuis 1967 et tient compte des préoccupations exprimées par les Togolais. Ce décret consacre deux innovations, notamment la réduction des délais et des procédures qui sont désormais de 30 jours contre les 8 mois constatés dans la pratique et la réduction des coûts liés à la simplification des procédures administratives.
 
Le présent décret participe de la volonté du gouvernement de réduire le temps et les coûts liés à l’obtention du permis de construire, à sécuriser les biens des particuliers et à doter l’Etat d’outils modernes de gestion de l’occupation des sols.
 
Par ailleurs, le conseil a examiné en 1ère lecture, deux projets de décret. Il s’agit du projet de décret fixant portant organisation et fonctionnement du ministère des Infrastructure et des transports ainsi que celle du ministère de la Communication, de la Culture, des Sports et de la Formation civique.
 
La 1ère communication suivie par le conseil porte sur le processus d’élaboration de la politique nationale de la protection civile et de la création d’une Agence nationale de protection civile. Il apparait au terme de cette communication que malgré les nombreux instruments mis en place par le gouvernement pour prendre en charge les cas d’urgence résultant de catastrophes naturels et sanitaires, il se pose un problème de coordination. C’est pour palier ce problème de coordination qu’une politique de protection civile, assortie d’un plan d’action est en cours d’élaboration de même que la mise en place d’une agence nationale de la protection civile. Cette agence aura pour mission de coordonner les actions de toutes les structures intervenant dans le domaine de la protection civile et servira d’interlocuteur unique pour la mobilisation des ressources auprès des partenaires humanitaires ou de développement.
 
La seconde communication suivie par le conseil est relative à la stratégie de modernisation de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle. Cette communication fait ressortir l’inadéquation existant entre les exigences du marché actuel de l’emploi et la formation professionnelle et technique actuellement délivrées dans les centres de formations. Les raisons de cette inadéquation ayant fait l’objet d’une étude, il est envisagé trois actions prioritaires :
 
-un programme national d’intégration des TIC dans l’enseignement professionnel pour remplacer les outils actuellement utilisés, ce qui impose une révision des curricula et de l’environnement de formation,
 
-la création d’un centre pour assurer les formations initiales continue, professionnelle et d’insertion et,
 
– l’acquisition rapide d’un important matériel d’ordinateurs et d’appareils numériques afin d’engager la phase pilote des réformes.
 
Fait à Notsè, le 1er Avril 2016
 
Le Conseil des ministres

 
Transcription réalisée par la rédaction de l’Agence de presse Afreepress.
 

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