Trois mousquetaires du gouvernement togolais ont passé une journée assez pimentée hier matin devant la Commission des Nations Unies contre la Torture. Il s’agit de l’avocat prétendu « droitsdelhommiste », Yacoubou Hamadou, ardent défenseur des méthodes autoritaires de Faure Gnassingbé, du ministre manipulateur de la Justice, Tchithao Tchalim, et de la ministre des Droits de l’Homme et de la Démocratie, Mme Doris Rita Wilson-De Souza. Même la cargaison de journalistes convoyés aux frais du contribuable à Genève n’a pu rien faire pour eux. Ils n’ont d’ailleurs pas eu droit à la parole.
Avant cette rencontre, le Président de l’ASVITTO (Association des Victimes de la Torture au Togo), le Cdt Olivier Amah a fait une intervention très poignante des réalités de la torture dans notre pays, notamment les méthodes expéditives de l’ANR, le cas Adjinon Lambert actuellement malade dans sa cellule, la persécution des étudiants de Kara, l’infiltration des manifestations de l’opposition par les bérets rouges, etc. Cette intervention devant les responsables des Nations Unies a fait couler, selon des témoins, des larmes.
Hier donc, le gouvernement togolais est passé devant la Commission des Nations Unies contre la Torture. Le document présenté par la ministre des Droits de l’Homme et de la Démocratie visant à faire croire que le Togo est un paradis sur terre où les détenus mangent des saumons en prison, n’a convaincu personne ; du moins pas ses interlocuteurs des Nations Unies. Manfred Novak, le spécialiste des Nations Unies sur les questions de torture qui a fait plusieurs fois le déplacement au Togo, a présenté une situation très sombre de notre pays : la surpopulation carcérale, les décès en cascade des détenus, l’utilisation de la Gendarmerie en zone urbaine en lieu et place de la Police pour les manifestations publiques, le fonctionnement artisanal de la Justice togolaise etc.
Pour l’un des responsables de cette Commission, le système judiciaire togolais est une faillite. On n’a pas besoin de formation ou de financement pour mettre fin à la torture, a-t-il déclaré à l’endroit des officiels togolais. La commission a demandé à l’état togolais de prendre rapidement des dispositions pour permettre à Lambert Adjinon de se faire soigner. Après cette douche froide devant la Commission des Nations Unies contre la Torture, le Togo sera de nouveau confronté à la série des questions réponses ce soir.
Cette séance ne s’annonce pas non plus tendre pour ceux qui veulent par tous les moyens masquer la réalité des faits.
Précisons que le Président de l’ASVITTO était présent à toutes les étapes de la séance. Une pression de plus sur les officiels togolais qui, cette fois-ci, ont rencontré garçon à Genève.
Ferdi-Nando
lalternantive-togo
ferdinand il faut que tu te préoccupes à soigner tes dents au lieu de peindre tjrs en noir le togo. Parce qque le jour ou fabre va te nommer ministre de la communication (c’est pour cela que tu es très zélé) on va se moquer de tes dents.
Toi préoccupe-toi de tes problèmes ke de te préoccuper des dents des autres! je parie ke lorsqu’on te verra on te prendra pour un phacochère!
Le problème du Togo n’est pas un problème d’un Ferdinand ou d’un Fabre, c’est un problème à nous! Et si tu n’a rien a dire il vaut mieux la fermer M. Eli !