De ses trois mandats à la tête du Togo, on ne retient aucun exploit. Des chefs d’Etat sérieux et ambitieux n’ont pas eu besoin de trois mandats pour construire leur pays. Au Togo, on constate que Faure Gnassingbé à la suite des 38 ans de son père, n’est porteur d’aucune véritable vision pour faire décoller ce petit Togo pourtant gâté par la richesse de son sous-sol. Et lorsque ce nouveau candidat déclaré qui a plus brillé par de fausses promesses, n’est capable de respecter sa propre parole, on peut désormais en déduire clairement et avec certitude que pour lui, c’est le pouvoir pour le pouvoir. En juin 2016 au détour du Forum économique germano-togolais, le chef de l’Etat togolais au micro de DirkeKöpp et KossiviTiassou de la radio allemande Deutsche Welle avait déclaré de façon péremptoire : « pour que la démocratie progresse en Afrique, il faut nécessairement limiter les mandats présidentiels à deux ou à trois ».

Cette interview est largement diffusée et est devenue virale. Au moment de cette déclaration, l’ancien député de Blitta était dans son 3ème mandat. Le bon sens et le respect de la parole donnée recommandent qu’il s’arrêtât en 2020. Malheureusement, sans gêne aucune, M. Gnassingbé avance qu’il a accepté en « toute humilité simplement » d’être candidat à un 4ème mandat. Face à un tel retournement de veste, Faure Gnassingbé arbore fièrement le costume d’antidémocrate. Il accepte bloquer la démocratie en Afrique. Ce faisant, il endosse toutes les conséquences. Le Président de UNIR rien que pour sa personne, accepte que le Togo opère sa descente aux enfers. C’est simplement regrettable.

Honoré ADONTUI

Course : Correcteur

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