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Il a deux visages : l’un brutal et l’autre félin. Lui, c’est bien Faure Essozimna Gnassingbé président du Togo élu aux dernières élections avec un score de 64%. Score qui est devenu curieusement un véritable boulet à ses pieds. Et pourtant, avec ce résultat, sous d’autres cieux, on gère son pays avec toute la tranquillité du monde. Faure, lui, serait entre la bouillie et le feu… mais tiens bien à garder son pouvoir vaille que vaille. A t-il le choix quand on sait qu’il a pratiquement craché sur son passage comme président sur tous les totems ? A l’heure où nous mettons ces lignes pour lecture, il a coup sur coup et en l’intervalle d’une semaine ratissé large…et curieusement rien que ses frères « kabyè ». Le remake de la nuit de Pâques qui avait sanctionné l’arrestation de son demi frère ; le député Kpatcha Gnassingbé. Bien sûr ses goulags ont besoin de pensionnaires pour qu’il se sente « Faure » mais doivent-ils forcément être kabyè-selon les nouveaux rites ?
 
Le père se servait des kabyè pour torde le coup à la démocratie. Le fils, lui tient par une terreur à les envoyer tous derrière les barreaux. Le nombre qu’il a mis depuis sa « capturation » du pouvoir en 2005 si nous reprenons le mot cher à Kandia Camara, ministre de l’éducation d’Alassane Ouattara, le Lynx vous l’épargne chers lecteurs. Et pourtant au CST, il n’y pas que ces deux phénomènes « kabyè » qui haranguent les foules et mettent les pieds dans les plats. Oui ! Après le commandant Olivier Amah Poko, Abass Kaboua vient de connaître les foudres du prince. Des sources recoupées, l’homme serait entrain d’être transféré de la prison de Lomé vers celle de Notsè …bien sûr avec toutes les tortures et les coups de crosses. Fini le temps où Abass Kaboua était le « thuriféraire maison » qui pouvait grimper les marche- pieds de la présidence et s’asseoir dans le fauteuil en face du président et lui donner quelques secrets des opposants. Fini le temps où, Abass Kaboua pouvait lui parler des neufs amants d’Ingrid Awadé. Fini le temps qu’il conseillait à Faure de se débarrasser d’Ingrid Awadé, fille aux mœurs légères et véritable calamité dans la république. Fini le temps ; où Abass Kaboua pouvait souffler à l’oreille de Faure qu’il venait de quitter le salon de Gilchrist Olympio et que ; ce dernier le voulait dans son parti l’UFC. Grosso modo, la dictature de Faure ne mange que ses propres enfants. Quand on sert Faure Gnassingbé, on sert le diable, le monstre. Pis, il se discute dans les coins et recoins de la Kozah que ; la seule erreur de l’avoir négligé quand il était petit en le traitant de déraciner en plein peuple kabye l’aurait marqué à vie. L’homme tient à «cogner» et « Faure ». Et cette fois, l’enfant de Sabine est bien décidé à rectifier tous les kabyè par une mort douce.
 
L’erreur fatale de 2005 où le monde entier avait vu ses sicaires dégouliner leur savoir faire sur de pauvres populations aux mains nues n’est plus dans sa tactique. Ici, on tue désormais « doucement ». Bien que, le « tueur maison » Massina Yétroféi est depuis en retrait, les recettes de son savoir-faire sont restées aussi dans le programme de torture. Faure a-t-il dans son éducation de fils de dictateur appris autre manière de tenir un peuple ; si ce n’est de mettre sa population au pas par les bruits de bottes et de gourdins ? Apparemment non ! La leçon ici est de dire aux « kabyè » qu’il urge de se trouver des moyens pour aider le peuple à se débarrasser de l’hydre. Faure est bien sûr au pouvoir avec toute la sympathie de l’Occident mais apparemment, à part les nouveaux milliardaires kabyè qui sortent de terre comme des champignons, sa haine contre ce peuple est le plus cruel qu’on ait encore vu au Togo. En témoigne, la femme de son cousin Esso Gnassingbé, un de ses prisonniers « maison » : «Je ne saurai jamais vous dire le problème qui oppose Esso Gnassingbé et Kpatcha Gnassingbé à Faure Gnassingbé. Il traite convenablement les autres détenus. Le cas de nos maris est inquiétant ». A-t-il une dent contre les kabyè qui ont fait de lui roi en 2005. Tout porte à le croire. Plus loin, la courageuse femme Esso Gnassingbé fait « Faure » : « Il est lui-même un homme méchant. Il est très méchant. Faure est très méchant. ». Fin de partie !
 
source : Djima Matapari Lynx.info
 

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