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C’est à quelques heures des manifestations nationales des 7, 8 et 9 novembre de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise que le gouvernement togolais décide d’ouvrir un dialogue avec la classe politique de l’opposition togolaise.
 
L’information donnée dans le journal de 20 heures de la télévision nationale (TVT) de ce lundi, n’annonce aucune date mais précise que 42 personnes interpellées, jugées et condamnées dans le cadre des récentes manifestations vont recouvrer leur liberté.
 
Autre mesure d’apaisement prise, la levée de la mesure de contrôle judiciaire qui plane depuis quelques années sur la tête du chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre, dans l’affaire des incendies des marchés de Lomé et de Kara de janvier 2013 et dont les coupables ne sont toujours pas connus.
 
Selon le gouvernement, ces mesures sont prises pour assurer la préservation et le respect effectif de la liberté de manifestation et réaffirmer la détermination du gouvernement à promouvoir le retour au calme ainsi qu’un climat d’apaisement et de sérénité indispensable pour la recherche de solutions crédibles et durables à la question des réformes politiques.
 
«Le gouvernement espère que tout ceci conduira les partis politiques concernés à agir avec la plus grande retenue et responsabilité et à œuvrer pour l’intérêt national pour la sauvegarde de la paix et de la cohésion nationale», indique le communiqué.
 
Ces mesures vont-elles calmer les Togolais qui depuis plus de deux (2) mois, prennent d’assaut les rues dans presque toutes les grandes localités du pays pour réclamer le retour à la Constitution de 1992 et les conséquences qui doivent en découler pour le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé qui fait son troisième mandat à la tête du pays ?
 
Seules les manifestations nationales prévues à partir de ce mardi peuvent permettre de répondre à cette question.
 
source : Global actu
 

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