faure_vote_2005


La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a, dans un communiqué en date du 31 mai dernier invité les partis politiques, regroupements des partis politiques et des indépendants à déposer leurs dossiers de candidature du 03 au 10 juin 2013. Une décision totalement illégale et c’est sans nul doute que le Collectif « Sauvons le Togo » (CST) et la Coalition Arc-en-ciel sont sortis de leur gonds.
Les deux regroupements ont vertement dénoncé la nouvelle forfaiture de dame Angèle Aguigah et ses comparses avant d’affirmer qu’ils ne déposeront aucune liste à la CENI dans ces conditions. Comme toujours, le gouvernement tente de légaliser le coup de force de la CENI.


En effet, le Conseil des ministres du vendredi 07 juin a fixé le 21 juillet comme date des prochaines élections législatives. Le montant du cautionnement est fixé à cent mille (100.000) FCFA pour les hommes et cinquante mille (50.000) FCFA pour les femmes. Par ailleurs, le ministre de l’Administration Territoriale, Gilbert Bawara annonce que dans un « souci d’apaisement », la date butoir pour le dépôt des dossiers de candidature initialement prévu pour le 10 juin, a été repoussée au 16 juin.

Faure dans la logique de guérilla avec l’opposition

Pour qui connaît le Togo et ses tragédies d’élections, personne ne peut croire qu’après les massacres de 2005, Faure Gnassingbé va encore s’engager dans cette nouvelle entreprise de carnage. A ce jour, tout indique que le Togo est une véritable poudrière. Tous les ingrédients sont réunis pour l’explosion du pays. C’est à raison d’ailleurs que les forces démocratiques appellent à un sursaut patriotique du pouvoir de Faure Gnassingbé afin d’engager un dialogue sérieux pour humaniser le pays. La Communauté internationale notamment l’Union Européenne et la CEDEAO a lancé un appel retentissant au pouvoir pour le dialogue avant toute élection au Togo. Mais visiblement, l’enfant de Eyadèma est dans la logique de guérilla avec l’opposition, s’appuyant sur le cadavre politique Gilchrist Olympio, Faure entend organiser les élections, advienne que pourra.
C’est d’ailleurs pour parvenir à ses fins macabres que Faure interdit toute manifestation de l’opposition jusqu’à nouvel ordre. Comment peut-on mépriser le peuple togolais jusqu’à ce point ? Jusqu’à quand Faure continuera de se complaire dans sa posture du président du chaos ?

Bien évidemment, le Togo mérite mieux que ce sort lamentable dont le rejeton de Eyadèma en est le principal promoteur. Lorsque les fonctionnaires, les élèves, les étudiants et l’opposition sont brimés dans leurs droits même les plus élémentaires, vont sonner la révolte populaire, ce sera le malheur de tout le peuple. Comment peut-on comprendre qu’au moment où le gouvernement se montre incapable de satisfaire les revendications des fonctionnaires, Faure engage au même moment des milliards pour organiser des élections ? Les élections génèrent-elles de l’argent pour le pays ? Le pouvoir est dans la limite de la démence politique préjudiciable pour la paix sociale au Togo.

Kokou

Le Correcteur 439

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here