La soldatesque de Faure Gnassingbé dans les rues de Lomé, Togo | Archives : DR

Par Liberté Togo

L’heure serait-elle à la mode « Evasion » des lieux de détention au Togo ? Nous apprenons que sur trente (30) détenus délocalisés de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) vers le camp des Gardiens de Préfecture (GP), 18 auraient réussi à prendre la clé des champs.

Pour cause de Covid-19, de confinement et de quarantaine, la prison civile de Lomé dont les capacités sont dépassées depuis belle lurette est dans l’impossibilité d’accueillir de nouveaux pensionnaires. Les locaux de la DCPJ ne pouvant pas éternellement contenir le flot de prévenus qui ne cessent d’arriver, il a été décidé qu’une trentaine d’entre eux soient redirigés vers ce camp situé à Logopé. Mais on ne sait encore ce qui a pu se passer, il ne resterait plus que 12 détenus des 30. 18 auraient fait la malle.

Complicité ? Prouesse de détenus ? Trop de détenus arrivent trop facilement à quitter les lieux de détention. Il y a moins de deux semaines, nous relayions la fuite nocturne de prison de l’assassin présumé de la malheureuse Djogbessi Akossiwa, Metu Ikechukwu. D’autres détenus et prévenus s’arrangent avec des juges pour se faire insérer dans le lot des mis en quarantaine, dans l’espoir de recouvrer la liberté de façon frauduleuse.

Nous y reviendrons !

A.F. / Liberté Togo

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