La Secrétaire nationale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), Brigitte Adjamagbo Johnson a condamné dimanche 12 août 2018, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour la reprise des preparatifs des élections législatives au Togo.
Des préparatifs que la Coordinatrice de la Coalition des 14 partis de l’opposition, qualifie de « manœuvres unilatérales » qui ne seront pas sans conséquences.
« Nous avons gagné la bataille mais pas encore la guerre. Il y a des recommandations de la CEDEAO qui même en étant pas totalement conformes à ce que nous voulons, nous permettront de nous mettre sur la voie de l’alternance tant recherchée au Togo. Mais nous remarquons que le régime auquel nous avons à faire, compte à nouveau tout faire pour maintenir le statut-quo », a dénoncé Mme Brigitte Adjamagbo Johnson dimanche au cours du premier conseil national de la jeunesse socialiste de son parti CDPA tenu à Lomé.
La relance des activités de la CENI, a-t-elle dit, sans les réformes qu’exige la coalition des 14 partis pourrait conduire le Togo dans des mouvements de contestations sans précédents.
« (…) On voit une CENI qui fait partie du problème togolais, reprendre le processus électoral et continuer à préparer des élections comme par le passé. Nous ne nous laisserons pas distraire et nous disons attention. Le jour où on va constater que cela nous mène à autre chose que le changement, ça va être un ouragan que personne ne pourra contenir », prévient Mme Brigitte Adjamagbo Johnson.
Pour finir, elle a fait savoir que la coalition des 14 partis dont elle est la coordinatrice, ne compte pas envoyer la liste de ses représentants comme l’exige la CENI.
Elle a également mis en garde les partis qui prennent part aux préparatifs de la CENI. « Nous n’allons pas répondre à cette demande de la CENI et je réitère ma mise en garde, ne jouons pas avec le destin des togolais. Nous devons montrer qu’au sein de la classe politique togolaise, nous sommes des gens sérieux. Ceux qui se soumettront individuellement aux ordres des commanditaires, qu’ils sachent qu’ils engageront individuellement leur responsabilité dans ce pays et ils répondront un jour des actes qu’ils auront posés. Donc il serait mieux d’arrêter à ce stade avant qu’on aille loin », a-t-elle insisté.
Raphaël A.
 eepress
 
af

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