Les élections législatives auront lieu le 20 décembre prochain et la force est prête pour accompagner la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans ce sens. Ces propos sont signés du ministre de la Sécurité et de la protection civile, Damehame Yark.Pour ce général de brigade, même si l’institution qui organise et supervise les élections au Togo dit qu’elle organise les élections aujourd’hui, la force est prête pour l’accompagner. Il dit qu’il n’y aura pas de pardon pour ceux qui se mettraient au travers de ces élections soutenues par le gouvernement togolais mais rejetées par la coalition des 14 partis politiques de l’opposition.« Le boycott est un choix démocratique mais je ne sais pas par quel moyen ceux qui veulent empêcher les élections le feront », a-t-il déclaré ce jeudi sur la radio Victoire FM.

Le ministre adresse un message particulier à la jeunesse togolaise. « Il faut qu’elle se ressaisisse. Je demande à la jeunesse de réfléchir par 2 fois avant de s’engager dans ce qu’on lui dit de faire», a-t-il martelé.

Pour lui, les acteurs politiques réunis au sein de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition sont certainement en fin de carrière politique et il est important que cette jeunesse ne les suive pas. « L’avenir, comme on le dit, c’est la jeunesse », a-t-il ajouté.

« Les gens ont décidé de rester à la maison malgré les chances qui leur ont été données de participer au recensement. Ils ont encouragé les gens à ne pas se faire recenser disant que le vrai recensement arrive. Par quelle alchimie ce recensement va arriver ? », s’est-il demandé.

Le ministre Damehame Yark est aussi revenu sur la réunion de concertation que le président guinéen, Alpha Condé, facilitateur de la crise politique togolaise, a eue du 3 au 6 novembre derniers à Conakry avec les protagonistes de la crise, notamment le pouvoir et la coalition des 14.

Pour ce ministre qui faisait partie de la délégation gouvernementale et du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), la délégation de la coalition est revenue raconter des « mensonges » aux Togolais.

Thomas Kokou N’soukpoé, le président du Bloc d’action pour le changement (BAC) est le premier à réagir aux propos tenus par le ministre. Selon cet acteur politique, ces propos n’engagent que le ministre. « C’est le peuple souverain qui décide », a-t-il fait savoir.

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