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Le drame qui s’est produit la semaine dernière à l’usine de fabrication de ciment, West African Cément (WACEM), à Tabligbo à 80 km au nord-est de Lomé avec à la clé cinq (5) morts dont quatre (4) ouvriers togolais et un (1) technicien indien, continue par susciter des
réactions au sein de la classe politique.
 
La toute dernière en date est celle du président du Parti des Togolais, Alberto Olympio qui s’indigne de l’opacité de la réglementation autour du travail dans les usines érigées sur toute
l’étendue du territoire national.
 
« Les circonstances du drame qui nous ont été reportées ont soulevé indignation et questionnement sur le traitement de la question du bien-être et de la sécurité des travailleurs opérant sur nos
industries ainsi que l’opacité de la réglementation autour des conditions de travail que sont les leurs. La logique économique prend alors le pas sur les règles de sécurité et de bien-être au travail et ce en totale violation des conventions internationales et des normes d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail », a-t-il indiqué.
 
Selon lui, l’absence de mesures idoines prises par les autorités togolaises face à ces drames humains devenus « trop fréquents », et ce malgré les plaintes et mouvements de grèves des ouvriers opérant dans le secteur, « peut être assimilé à de la non-assistance au personnel en
danger ».
 
Par ailleurs, le Parti des togolais se félicite de la décision « salutaire » des autorités ministérielles du Togo de commanditer une enquête en vue de définir clairement un tant soit peu les
responsabilités dans cette affaire.
 
« Les résultats de cette enquête devront être rendus publics et les sanctions en cas de négligences et mise en danger de la vie d’autrui exemplaires », a-t-il recommandé.
 
Modeste K.
 
source : afreepress
 

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