Démarrées depuis le 15 septembre dernier, les discussions au sein du Cadre Permanent de Dialogue et de Concertation (CDPC) se poursuivent. La prochaine réunion des membres de ce Cadre est prévue jeudi à la Primature. Lors de la dernière et 17e réunion tenue vendredi, le CPDC a abordé trois grands sujets : le découpage électoral, le renouvellement des membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et la mise à jour du fichier électoral.
Mais entre temps, certains partis d’opposition dont le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) de Me Dodji Apévon et l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) de Jean Pierre Fabre ont demandé l’ouverture de nouvelles discussions avec un nouveau Cadre.
Selon le président du CAR, « un dialogue honnête et sincère doit être un dialogue entre une majorité et une minorité ».
« On a inondé le CPDC des gens qui ne répondent à aucun critère. Je ne sais à quoi répond toutes les personnalités nommées au sein de ce Cadre », a déclaré Me Apévon (En Photo) sur la radio privée Kanal Fm.
« C’est les élections qui ont précisé les partis politiques qui doivent être dans le Cadre. Quand nous étions d’accord pour l’ouverture du Cadre, suite aux recommandations de l’UE, nous avons demandé que le cadre soit composé avec des partis qui ont au moins 1% aux dernières élections législatives. Nous avons dit également que ceux qui étaient qualifiés, peuvent être dans ce Cadre si on doit l’ouvrir à d’autres personnes. Actuellement, il y a des partis qui répondent aux critères définis par l’UE et qui ne sont pas représentés », a-t-il souligné.
Pour le président du Parti du Renouveau et de la Rédemption (PRR, opposition), très irrité, les travaux se déroulent au sein du CPDC rénové avec « toute responsabilité ».
« Nous ne considérons pas ceux-là qui demandent aujourd’hui, de reprendre tout et mettre en place un nouveau Cadre. Ils n’ont qu’à dégager », a déclaré Nicolas Lawson sur la même radio.
« Me Agboyibo a été Premier ministre issu de l’accord politique global, il n’a pas réalisé les réformes constitutionnelles et autres. Vous êtes Premier ministre, vous n’avez pu rien faire. Maintenant que vous n’êtes rien, vous avez laissé faire pendant cinq mois et vous venez dire qu’il faut casser tout (…). C’est de l’ostracisme. C’est le peuple qui est souverain et c’est lui qui décidera », a-t-il souligné.
« Quand on perdu cinq mois à laisser le +CPDC rénové+ travailler et qu’on a perdu deux ans à marcher, on vient nous dire de casser ce CPDC pour mettre en place un nouveau Cadre. Tout ça, c’est de la supercherie, c’est de l’imposture », a-t-il ajouté.
Edem Etonam EKUE
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