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Incarcéré depuis le 11 mars à la prison civile de Lomé pour « outrage à magistrat » et « trouble à l’ordre public », le pasteur Edoh Komi, président du Mouvement Martin Luther King (MMLK), « la voix des sans voix » ne sortira pas de prison de sitôt. Et pour cause, le cabinet du doyen des juges d’instruction a, par une ordonnance de rejet prise vendredi dernier, rejeté la demande de mise en liberté provisoire déposée par les avocats du défenseur des droits de l’homme, suite à l’interrogatoire au fond sur le dossier le concernant.
 
« Les démarches sont toujours en train d’être faite et dès la journée de ce mardi, nous allons redéposer une nouvelle demande de mise en liberté pour obtenir sa libération. Si d’aventure nous venons à déposer une autre demande qui est rejetée, nous verrons ce qu’il y a lieu de faire », a alncé ce mardi l’un des deux avocats du pasteur, Me Jil-Benoît Afangbédji, sur une radio de la place, allusion étant ainsi faite à un éventuel appel par devant la chambre d’accusation.
 
Selon les informations, les conseils de M. Edoh essaient aussi autant que faire se peut de procéder par des négociations extra-judiciaires pour obtenir la libération de leur client le plus vite possible.
 
L’homme connu pour n’avoir pas sa langue dans la poche et qui se met aux côtés des victimes de violations des droits de l’homme afin que justice soit faite, a été interpellé pour ses propos tenus dans l’affaire de la tuerie d’Akossiwa Djogbessi, une jeune fille retrouvée morte dans un puits au sein d’une maison appartenant à des Nigérians dans un quartier de Lomé.
 
Telli K.
 
source : afreepress
 

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