aerogare


© togoactualite – Alors qu’il devra être livré dans les tout prochains jours, les travaux de construction de l’aéroport international Gnassingbé Eyadema de Lomé bat de l’aile. Les ouvriers nationaux du chantier observent un mot d’ordre de grève depuis hier. Les raisons de ce mouvement, ils réclament le respect du taux honoraire ou salaire journalier, les heures supplémentaires, les avantages ou indemnités, l’arrêt de la violence sur les ouvriers, la prise en charge de l’accident de travail de l’employé Eglo Ablamvi conducteur d’engin, la déclaration de tous les travailleurs à la CNSS.
 
Un préavis de grève a été déposé au niveau de la direction du chantier, une société chinoise CACC/WIETC depuis le 10 octobre. Face à ce mouvement le directeur de l’Agence national de l’aviation civile (ANAC), le colonel Gnama Latta arrivé sur le chantier, avec un ton hautain a menacé les ouvriers de recourir aux forces de l’ordre pour user de gaz lacrymogène sur eux et que ceux qui ne veulent pas travailler n’ont qu’à déguerpir car il y a des centaines de personnes qui attendent un emploi. Il a fait arrêter trois des employés qui seront libérés quelques heures plus tard.
 
A la suite de ces propos qui menace d’utiliser le plan B, les ouvriers réunit ce mardi 21 octobre 2014 en assemblée générale ont décidé de poursuivre le mouvement. « La grève continue jusqu’à satisfaction totale, on entend la direction du travail pour aller en négociation au cas où ils ne font pas nous aussi nous allons développer notre stratégie. Nos revendications ont été discutées dans un cadre tripartite mais c’est l’application tarde », a déclaré Gavor Kodjo, le SG de SOECTRAB, un des syndicats des employés.
 
Construite sur deux niveaux (départs/arrivées), l’aérogare aura une surface de 21.000 m2 et disposera de 4 rampes télescopiques pour un accès direct aux avions.
 
A terme, l’aéroport de Lomé, qui accueille de plus en plus de compagnies -Asky en a fait sa base opérationnelle – pourra recevoir de 1,5 à 2 millions de passagers par an, contre 400 à 500.000 actuellement.
 
Le projet prévoit également l’extension de la zone de fret avec une capacité qui passera à 50.000 tonnes/an, contre 15.000 aujourd’hui. Coût du projet : 150 millions de dollars sur financement de l’Exim Bank of China.
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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