Selon nos informations la délégation de la coalition des 14 a foulé le sol togolais hier après avoir passé quelques jours dans le pays du facilitateur Alpha Conde. Selon nos informations, arrivées à Conakry, les deux délégations furent d’abord installées sans avoir rencontré le président Guinéen. Mais juste quelques temps après ils furent reçus par le président qui a voulu leur souhaiter à tous la bienvenue en terre Guinéenne. Et le lundi les deux délégations furent reçues par le facilitateur pour des séances de travail.
Rencontre avec la C14
La C14 fut d’abord reçue en présence du président de la commission de la CEDEAO Jean-Claude Kassy Brou, du général Béhanzin, du ministre ghanéen Kan-Dapaah représentant le président Nana Akuffo Addo du Ghana et du ministre guinéen Tibou Kamara. La C14 dans son exposé, a présenté la situation actuelle du pays avec le non-respect de la feuille de route sans oublier les questions des mesures d’apaisement. Devant l’exposé de la coalition, le président facilitateur guinéen tombait des nues face aux faux rapports qui leur étaient fait par la commission de la CEDEAO et constata que rien en réalité n’a été fait. D’où son exaspération. Ce qui l’emmena à donner la parole au général Béhanzin qui essaya pour se sauver d’affaire de noyer la C14 en la rendant responsable du non avancement de la feuille de route. Ce qui poussa les leaders de la C14 hors d’eux et les emmena à réagir fermement devant les mensonges du général Béhanzin qui dû fermer son groin et baisser sa tête toute honte bue.
La question de la lettre de l’Ambassadeur Garba Lompo fut évoquée par la C14. Et alpha Condé avoua n’être au courant d’aucune lettre et affirma qu’aucun facilitateur, ni le président de la commission de la CEDEAO ne lui a demandé d’écrire de lettre. Selon nos informations, le président Guinéen s’est aussi étonné du fait que la CENI ne soit pas recomposée jusqu’alors de façon paritaire. Il avoua n’être au courant de rien. Il promit voir dans les jours à venir le président ghanéen pour qu’ensemble ils reviennent au Togo afin que ces questions concernant la CENI, les mesures d’apaisement soient vite réglées. Alpha CONDE ne comprends pas pourquoi l’UFC cherche à rester à la CENI puisque selon lui ce parti ne fait pas parti des protagonistes.
Rencontre avec le RPT-UNIR
Et après la C14, la délégation du pouvoir composée de Gilbert Bawara, Yark Damehame et Payedowa Boukpessi fut reçue par le président Guinéen qui leur a exprimé son mécontentement face à leur refus d’exécuter la feuille de route. Devant le courroux du président guinéen, les ministres togolais se sont faits tout petit. Il faut rappeler que le facilitateur avait voulu recevoir les deux délégations face à face pour des discussions mais selon nos informations, les représentants du pouvoir moribond de Lomé 2 ont refusé prétextant un agenda chargé à Lomé. Et ils ont dû après leur rencontre avec le président guinéen quitté immédiatement la ville de Conakry avec un avion affrété par l’argent du contribuable togolais. Les ministres sont donc rentrés le lundi en refusant selon nos informations d’attendre pour prendre le communiqué devant sanctionner les travaux.
A retenir
En clair il est à retenir que la CENI sera recomposée sans l’UFC, de façon paritaire (8 pour la C14 et 8 pour le pouvoir) et la présidence de la CENI sera confiée à un étranger qui n’aura pas voix de vote, le recensement sera repris et la date même du 20 Décembre ne pourra tenir selon notre information. La CEDEAO va activer les choses pour que le texte constitutionnel soit envoyé à l’Assemblée avec la recomposition de la cour constitutionnelle. Nous apprenons que le président CONDE à son ministre tibou KAMARA disait en aparté qu’il faut dès maintenant qu’ils (les facilitateurs) aient directement leur yeux dans tout ce qui va se faire. Alpha CONDE a déclaré aux deux délégations qu’ils seront très bientôt à Lomé avec bien sûr le président ghanéen pour en finir avec cette histoire.
C’est vrai un pas fut posé, mais cela devrait plutôt pousser les togolais à prendre conscience et à savoir qu’ils ont l’obligation de secouer encore l’arbre. Que dis-je reprendre les manifestations pour faire bouger les lignes et pousser les facilitateurs à se presser. Mais se taire et attendre gentiment comme de gentils garçons, ne fera qu’empirer la situation. Il faut savoir battre le fer quand il est chaud.
Car DIEU est de notre côté
Jean-Luc Assiakoley
 

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