La Coordination des Syndicats de l’Education du Togo, la CSET, réunie en assemblée générale le week-end dernier, avait annoncé avoir accordé un « moratoire » d’une semaine au gouvernement et au groupe de travail pour donner une chance aux discussions et aller vers un accord.
Les quatre (4) Syndicats à la tête des mouvements de grève réunis au sein de la CSET, étaient en Assemblée générale synchronisée dans toutes les préfectures du Togo. Une Assemblée générale à l’issue de laquelle les membres ont décidé d’accorder un « moratoire d’une semaine » au gouvernement et au groupe de travail pour trouver une solution définitive et concrète aux points de leurs revendications, des points relatifs aux primes et au statut particulier de l’enseignement.
« Le timing d’une semaine est assez suffisant pour trouver une solution définitive à cette crise. Le compte rendu axé sur différents rapports de la base juge suffisant les 7 jours de moratoire pour discuter des problèmes sérieux que sont l’aspect financier et celui du statut particulier », a confié à l’Agence de presse Afreepress, Atsou ATCHA, porte-parole de la CSET.
Du côté du gouvernement, on se veut rassurant et optimiste quant à une sortie de crise rapide. Le ministre de la Fonction Publique, Gilbert BAWARA a d’ailleurs lancé un appel aux enseignants les appelant au calme et à la sérénité persuadé qu’une solution est à portée de main. Et pourtant le moratoire court à sa fin dans 48 heures. Serait-on en train de retourner à la case départ ?
Fabian A.