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La Coalition National pour l’Education pour tous a ouvert jeudi à Lomé, un atelier de formation en l’endroit des enseignants et acteurs de l’éducation, a constaté l’Agence de presse Afreepreess. L’objectif de cette rencontre, ont laissé entendre les responsables de cette coalition, est de faire un plaidoyer auprès des décideurs et acteurs du monde éducatif en vue de l’élimination des châtiments corporels dans les écoles au Togo.
 
Selon le rapport de l’étude intitulée : « Souffrir pour réussir ? », étude réalisée par Plan International Togo, en 2006, 88 % des filles et 87% des garçons sondés indiquent avoir fait l’objet de violences physiques au sein d’une structure d’enseignement scolaire. D’autres encore affirment avoir été soumis à de plus sévères châtiments, rapporte en outre, une enquête de Humain Rights Watch datée de 2003.
 
Tous ces rapports montrent d’après les organisateurs, que les châtiments corporels à l’égard des enfants sont encore pratiqués dans plusieurs écoles et familles au Togo malgré les textes et lois en vigueur pour les prévenir.
 
L’atelier vise donc à mettre en place des modèles de plaidoyers et messages clés et s’inscrit « dans le cadre du projet plaidoyers pour l’élimination du châtiment corporel ».
 
« Ces violences nuisent gravement au développement de l’enfant. Les conséquences sont multiples et souvent désastreuses sur la santé des victimes. La violence existe belle et bien en famille, à l’école et partout où nous sommes. Nous trouvons que le bâton au lieu de corriger, fait plus de dégâts dans la vie des enfants et les conséquences sont énormes car l’enfant devient agressif, désobéissant, délinquant voire même violent », a indiqué à Afreepress, la présidente du Conseil d’Administration de la Coalition National pour l’Education pour tous (CNPE /EPT), AMAI-LOOKY Nakole,
 
La rencontre à laquelle a pris part un représentant du ministre de l’Action Sociale et de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, permettra aux acteurs de valider les outils de sensibilisation en vue de la lutte contre le phénomène.
 
Théophile K.
 
source : afreepress
 

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