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La coalition des 14 partis de l’opposition a présenté mercredi le bilan de la marche qu’elle a eu à organiser mardi 07 novembre dernier. Les leaders des 14 partis réunis au sein de la grande coalition de l’opposition ont profité d’une rencontre organisée avec la presse ce mercredi pour condamner la « répression » dont ont-ils dit, leurs militants ont été victimes dans la partie septentrionale du pays, notamment à Sokodé, Bafilo et Atakpamé lors du démarrage de la série de manifestations qu’ils organisent. « Ces répressions aveugles et sauvages ont occasionné à Sokodé au moins 16 blessés par balles et bastonnade, dont 3 ont été admis en réanimation », annoncent ces partis.
 
Ces formations de l’opposition ont aussi informé les médias du fait que lors de la manifestation du 7 novembre à Lomé, leurs services d’ordre ont repéré parmi les manifestants, cinq (5) individus infiltrés dont l’un était en possession d’une arme à feu et les autres d’armes blanches. Trois d’entre eux ont été arrêtés et remis aux forces de l’ordre et les deux autres ont réussi à prendre la fuite, ont-elles indiqué. « Les faits précités sont très graves et démontrent encore une fois que c’est le régime lui-même qui organise en toute impunité des milices qu’il arme pour agresser les populations », a analysé Fulbert Sassouvi Atisso, président du parti « Togo Autrement ».
 
La coalition dénonce également, des arrestations opérées au rang de ses militants. Cinq au total et demande au gouvernement de prendre ses responsabilités pour leur libération et le retour au calme.
 
Le Parti National Panafricain (PNP) qui était présent à la rencontre, a annoncé que 46 personnes proches de l’opposition ont été libérées à Lomé et 9 à Kara dans la journée du mardi 7 novembre.
 
Du côté de Jean-Pierre Fabre, on se dit disposé à prendre part au dialogue annoncé par le gouvernement mais on attend des garanties. Le gouvernement doit réunir toutes les conditions notamment la libération des militants de l’opposition arrêtés « injustement » dans l’affaire des incendies des marchés et lors des manifestations récentes avant qu’il ait un dialogue « sincère », a fait savoir le chef de file de l’opposition.
 
Il faut rappeler que dans la matinée de ce mercredi, Eric Dupuy, porte-parole de l’ANC, avait annoncé sur une radio de la place, la disponibilité de l’opposition à participer au dialogue annoncé à condition que le gouvernement de Faure Gnassingbé « n’impose » pas ses règles sur le cadre et le contexte des discussions. « C’est ensemble que nous allons discuter de la forme et du font avant de nous asseoir autour d’une table », a-t-il martelé.
 
Les manifestations de l’opposition se poursuivent les 8 et 9 novembre à Lomé et dans d’autres villes du Togo. Les 14 partis politiques de l’opposition ont réitéré lors de cette sortie médiatique, leur « ferme » engagement à organiser les manifestations de rues chaque jour jusqu’à l’« obtention » de leurs revendications notamment le retour à la Constitution de 1992 et le vote de la diaspora.
 
Raphaël A.
 
source : afreepress
 

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