La ville de Chereponi, localité située au nord du Ghana et frontalière du Togo a été le théâtre de violents affrontements entre Konkomba et Tchokossi, rapportent plusieurs médias ghanéens qui citent de sources policières. Ces violences entre les deux communautés ont contraint l’État ghanéen à déployer une équipe conjointe de militaires et de policiers dans le district, a appris l’Agence de presse AfreePress.

Selon ces sources policières, aucun décès n’a été enregistré à ce jour, mais trois personnes ont été blessées par balle. Les rapports indiquent que l’incident a entraîné la fuite de plusieurs réfugiés de nationalité togolaise et d’autres citoyens ghanéens vers le Togo voisin pour des raisons de sécurité. Ces personnes ont déclaré craindre que les violents affrontements qui se sont déroulés dans la nuit du lundi 31 décembre 2018 au 1er janvier 2019 ne se reproduisent.

Selon le député de la région, Samuel Jabanyite joint par Joy News (un média ghanéen), le Conseil de sécurité du district avait recueilli des informations le mois dernier sur l’imminence d’affrontements entre Konkomba et Tchokossi et avait entamé des pourparlers pour éviter ces violences et consolider la paix dans la région.

Les Konkomba et les Tchokossi se disputent le droit de propriété sur une parcelle de terrain.

Le district de Chereponi accueille plusieurs centaines de réfugies togolais qui ont quitté la ville de Mango (580 km au nord de Lomé) à la suite des violences à caractère politique du 19 août 2017 au Togo.

A.Y.
 
source : afreepress
 

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