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A six (6) mois de la conférence des Nations unies pour le changement climatique, (COP 21) de Paris en France, les ambassadeurs de la France et de l’Allemagne font bloc autour du chef de la délégation de l’Union Européenne au Togo pour penser à un mécanisme efficace de lutte contre ce qui est l’un des principaux défis aujourd’hui à l’échelle planétaire en marge de la journée Européenne de la diplomatie du climat célébré ce 17 Juin.
 
Marc Fombaustier, ambassadeur de France au Togo, Nicolas Berlanga Matinez, chef de la délégation de l’Union européenne au Togo, et Volker Berresheim, ambassadeur d’Allemagne au Togo ont durant plus d’une heure exposé le bien fondé du rendez-vous de Paris et le souhait de l’UE de limiter le réchauffement climatique au maximum à 2° par rapport à la moyenne de la terre en 1900.
 
« L’Europe est prête à faire sa part du chemin avec une réduction des émissions de 40% d’ici 2030 par rapport au niveau de 1990 », a déclaré le chef de la délégation de l’UE au Togo Nicolas Berlanga Matinez.
 
Pour l’ambassadeur de France, l’issue de cette conférence de Paris est de changer de direction en matière de réduction des émissions de CO2, celle d’une croissance économique sans la destruction du climat. « le monde entier va vers une catastrophe écologique dont les effets directs et indirects sont absolument incommensurables et l’on ne pourra rien faire contre cela », a-t-il fait comprendre.
 
« Il faut que tout les Etats participants, dont le Togo prennent au sérieux ce drame planétaire pour qu’un accord contraignant et universel soit trouvé à l’issue de la conférence de Paris pour pouvoir en quelque sorte rendre une idée très précise de ces efforts et engagements qui sont très réels en faveur de la croissance rentable », a ajouté Marc Fombaustier.
 
Le chef de la délégation de l’UE au Togo a lors de cette rencontre avec la presse insisté sur la cohésion des énergies pour que cette conférence soit un succès pour tous, « au service du développement équitable et respectueux de notre mission mais en faisant en sorte que les pays industrialisés soient différenciés des pays en voie de développement ».
 
« Ce n’est pas la signature de l’accord qui importe le plus mais plutôt sa mise en œuvre par les différents Etats qui prendront part à cet accord. Chacun a sa part de responsabilité à jouer pour ne pas compromettre l’avenir des générations futures », a conclu Volker Berresheim.
 
source : Courrier d’Afrique
 

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