Quand nous disons que le scrutin présidentiel du 25 avril 2015 est organisé par une CENI officielle dirigée par Taffa Tabiou et une autre officieuse managée par l’expert en fraudes électorales, Clément Aganahi, certains ont tendance à nous traiter de tous les noms d’oiseau. Voici une nouvelle preuve du mauvais rôle joué par Aganahi et son réseau.
En février dernier, il a été confié la maintenance de 71 imprimantes de marque Brother MFC 6490 CW à une société. Le client était la CENI et celui qui a signé le bon de livraison pour le compte de la CENI n’est autre que l’Ivoirien Akoi Sylvestre, un membre du réseau Aganahi. Ces imprimantes vont être utilisées dans le cadre du Système unifié de collecte de centralisation pour les élections et les statistiques (SUCCES), un redoutable système de fraudes électorales. Mais deux mois après l’exécution des travaux, Clément Aganahi refuse de payer la société qui a mobilisé des techniciens pour faire le travail. Il nous revient que parmi les 71 imprimantes, il y en a qui étaient hors d’usage et qui ont été complètement réparés par la société. Les démarches entreprises par le prestataire mis sous pression par des jeunes qui ont travaillé avec lui n’auraient rien donné. Il est baratiné entre les fameux experts du gouvernement et le président de la CENI. La CENI officielle et la CENI officieuse se renvoyant la balle.
Selon certaines sources, Clément Aganahi et son réseau auraient reçu de l’argent auprès du gouvernement pour acheter d’imprimantes neuves dans le cadre du SUCCES. « Mais s’ils avaient gardé l’argent et préféré la réparation des anciennes imprimantes, cela ne nous concerne pas. Nous ne pouvons pas payer un prestataire qui a exécuté une tâche pour eux. Ce n’est pas normal », confie un membre du bureau de la CENI.
Il est donc impérieux que Faure Gnassingbé et Gilbert Bawara qui, au nom de la fraude électorale, ont recruté ces experts fassent diligence pour que la société prestataire soit payée.
Des indiscrétions, le chef de l’Etat compterait beaucoup sur Clément Aganahi pour le scrutin du 25 avril et lui aurait même demandé de ne pas quitter le pays alors que la fille de cet expert serait gravement malade en France.
Kédjagni
source : Liberté Togo