Komla Sanda
Komla Sanda

Depuis  quelques jours, circulentsur les réseaux sociaux des allégations mensongèresintitulées : Les mauvaises pratiques déguisées en réformes à l’Universités de Kara ont un nom le Pr Komla SANDA.

Sans toutefois savoir les raisons et les motivations de l’auteur de cette publication mensongère qui cherche à salir d’honnêtes personnes à travers la calomnie et la désinformation, je voudrais apporter ma part de vérité afin de permettre à tout un chacun de pouvoir faire la part des choses.

J’ai jugé nécessaire d’apporter la réponse à ces allégationsparce que l’auteur semble me prendre à témoin alors qu’il n’a pas cherché à me contacter pour avoir la réalité des faits.

Un adage populaire de chez moi dit que :« lorsque tu ne peux pas aider quelqu’un à transporter une charge, évite de lui ajouter des cailloux ».

J’ai été outré parce message, et ne pas donner ma part de vérité dans ce lugubre tissu de mensonges cousu à la taille du Président de l’Université de Kara, Prof. Komla SANDA, aurait, selon moi, valeur de caution.

D’abord, l’auteur, dans sa publication, a mis en exergue un certain nombre de points sur lesquels portera mon interventionen tant qu’ancien chef des services financiers de l’université de Kara qu’il prend d’une façon implicite et très malhonnête comme témoin des faits.

Premièrement, l’auteur parle de la situation financière de l’Université de Kara à l’arrivée du Président SANDA en disant que le Président SANDA,lors de sa toute première rencontre avec le personnel de l’UK à l’amphithéâtre A de la faculté droit se réjouissait de la santé financière de l’Université ce qui est vrai, mais il ajoute ce commentaire à l’appui : « Oui l’UK se portait financièrement bien car le Président TCHAKPELE avait laissé près de 4 milliards dans un compte de l’université de Kara. Ces économies faites sur les budgets de fonctionnement au cours de sa gestion devraient servir au lancement de certains grands chantiers de l’institution notamment la clôture et de grands amphithéâtres. »

Si ce n’est pas une aberration, comment est-il possible de pouvoir réaliser des économies de près de 4 milliards de francs CFA sur un budget qui est passé de 2 913 731 000 FCFA en 2012 à 4 899 509 FCFA en 2015 ? Quel sens managérial et stratégique cela avait-il d’économiser le budget d’une université en construction et qui manque encore de tout ? Même les bonnes femmes du marché se poseraient cette question par pur bon sens !

Presque tous les responsables de l’université de Kara étaient présents à la cérémonie de passation de service entre les deux Présidents. Même s’ils ne peuvent retenir avec exactitude les chiffres, ils savent néanmoins que le montant total des reports ne faisait pas 2 milliards et qu’ils n’étaient tous sur un même compte.

En ma qualité de chef des services financiers, c’est moi qui avais préparé toute la situation financière dont les documents sont toujours disponibles. Au lieu de 4 milliards comme l’imagine et l’affirme l’auteur de cette publication, le report n’était que de 1 304 624 000 FCFA dont 300 000 000 sur le compte trésor.

De plus, l’auteur soutient que ce montant imaginaire, devrait servir au lancement de certains grands chantiers de l’institution notamment la clôture et des grands amphithéâtres.

J’ai été celui qui avait préparé le Budget 2016 de l’université de Kara et cette rubrique n’existe nul par dans ce document ; néanmoins il a été prévu la construction de salles de cours et l’acquisition du matériel roulant dont les marchés ont été exécutés par le Président SANDA et que tout le monde peut vérifier l’exécution soit par constat, soit à la cellule des marchés ou dans les services financiers de l’Université.

Ensuite, l’auteur dit que dès son arrivée, le président SANDA a refusé de regagner le logement dédié au président de l’Université et est allé se tailler une suite à l’hôtel Sheraton de Kara où il y séjournera aux frais de l’UK jusqu’à ce qu’il ne termine sa maison à Kara pour laregagner.

C’est là-bas même que je découvre l’ingratitude de l’homme ! Comme on a l’habitude de le dire, un bienfait est souvent mal récompensé.En effet,au vu de la situation, le choix du président SANDA était celui d’un bon père de famille qui pense à l’intérêt de l’institution au détriment de son confort personnel.

 Bien sûre que le Président SANDA s’était logé à l’hôtel Sheraton de Kara à son arrivée, mais que s’est-il passé ?

A son arrivée, nous avons été saisis par le bailleur de la maison où on avait logé son prédécesseur (maison dite « maison dédiée au président »), nous informant de sa décision de résilier le contrat de bail qui nous liait car il voulait laisser la maison à la disposition de son ami, l’ancien président, pour qu’il y réside lorsqu’il est à Kara. C’est ainsi que nous avions   proposé au président SANDA de loger à l’hôtel Kara, proposition qu’il avait déclinée parce que c’était trop cher et qu’il préfère un endroit modeste ; raison pour laquelle nousl’avions logé dans un petit hôtel de Kara appelé Sheraton.

Plus loin, l’auteur dit : je cite « Entre temps, alors qu’il avait des difficultés à terminer sa maison, il demande à avoir des caisses de l’UK une somme de 10 millions. Cette demande se heurte au refus du Chef Service financier d’alors M.KOLANI. Il reformule la demande sous forme d’un prêt sans intérêts de la même valeur. Le Chef Service Financier cède cette fois-ci en émettant des réserves soutenues par le fait que cela pourrait ouvrir la porte à une pratique qui n’est pas de coutume dans la maison ».

Que de pures affabulations !Même si on n’a pas de respect et ni d’amour pour son prochain, il faut au moins avoir la crainte de Dieu car lui, il voit tout et connait tout.

A le lire, on peut noter que l’auteur de cette publication ne maîtrise rien du fonctionnement des services financiers. Si non comment peut-il penser que le chef service financier aurait le pouvoir de disposer de l’argent de la caisse et d’accorder ou de refuser une faveur ou un prêt à quelqu’un soit-il Président ! Alors que la fonction de disposition ne relève exclusivement que de la compétence de l’Agent Comptable et que celle d’ordreest entre les mains de l’ordonnateur (Président) ? Ces propos ne peuvent que faire rire tout bon financier, car le chef service est un technicien qui est au service de l’ordonnateur et lui apporte son appui et conseils en matière financière.

Au vu de ce qui précède, vous convenez avec moi que si le Président SANDA voulait toucher à de l’argent de la caisse ou faire un emprunt il n’avait pas besoin du chef service financier pour qu’il puisse penser à lui opposer un quelconque refus.Et même s’il souhaitait le faire, il pouvait le faire avec l’ACsans que personne ne le sache même le chef service financier. Par conséquent dire que c’est M. KOLANI qui s’était opposé à ce que le Président prenne 10 millions dans la caisse relève de pureshallucinations.

L’auteur dans ses mêmes accusations parle d’un prêt de 10 millions que j’aurais concédé au Président SANDA, cela aussi relève soit d’une méconnaissance soit une intention délibérée de nuire car au lieu d’un prêt comme le soutien l’article, c’était plutôt une avance sur salaire que nous lui avions proposée après avoir fait un calcul bien précis sur ce que l’Université auraàgagner dans cette situation.

Il faut noter que le Président SANDA à son arrivéeà l’Université de Kara ne maîtrisaitpas grand choses des finances publiques et ne cherchait pas à se mêler de ce que se faisait dans les services financiers. Je diraismême qu’il avait peur de l’argent public car il avait de la peine à dépenser même les lignes alimentation et réception qui étaient mises à sa disposition.

C’est pourquoi je suis plus que peiné de comprendre comment on peut raconter sans la moindre preuve, ces insanités sur une telle personne ?

 Il n’avait pas aussi connaissance de l’indemnité d’équipement à laquelle il avait droit en tant que nouveau Président de l’université de Kara ; c’est nous quilui avions informé de l’existence de cette indemnité et c’est ce jour qu’il nous a avait dit qu’il avait un petit lopin à Kara  qu’il a déjà fait quelque chose sur çà mais ce n’est pas encore achevé ; puisqu’il ne s’attendait pas venir rester à Kara en ces moments etqu’il souhaite trouver les moyens vite pour terminer la maison et la regagner étant donné qu’on avait des difficultés à lui trouver un appartement et que le seul qu’on avait trouvé était trop cher.

Pour lui il n’était pas question qu’on lui loue une maison qui coûte trop cher (300 000 FCFA par mois) à l’Université de Kara avec une caution de six mois de loyer soit 1,8 million. C’est ainsi que nous (l’Agent Comptable et moi-même) lui avionsproposé de lui faire avance sur salaire de 500 000 FCFA par mois sur une période d’un an en conformité avec les principes comptables. Ce montant faisait alors 6 millions et non 10 millions comme indiqué dans la publication mensongère et ridiculement à charge.

 Cette proposition a été faite après avoir bien analysé avec des calculsle montant de charges locatives que cette décision épargnera à l’Université (3,6 millions de FCFA par an) et ce que l’Université allait perdre comme ressources (zéro francs CFA par an).

Au lieude se lever contre cette décision, tout bon observateur devrait plutôt dire bravo au Président SANDA qui a pris une décision (celle de ne pas se faire loger par l’Université) et qui a permis à l’UK d’économiserdéjà plus de 15 millions de FCFA de charges locatives depuis son arrivée.

Il faut noter aussi que c’est sa décision de ne pas se faire loger par l’Université qui avaitpermis au services comptable et financier de venir à bout d’un problème des loyers des responsables de l’Université de Karadont les corps de contrôle de l’Etat, en l’occurrence la Cour des comptes, demandaient la suppression.En tant que premier responsable, son exemple était une caution forte pour ces services de suspendre le paiement de tous les loyers des responsables un an après.

C’est une décision que j’ai assumée et si j’ai la possibilité de la rééditer, je n’hésiterai pas car cela va de l’intérêt de l’institution et tout bon financier doit calculer les avantages et les conséquences d’une décision avant de la prendre ; et c’est ce que nous avions fait.

Loin de moi de dire que le Président SANDA est un ange et que sa gestion est sans tâches, mais je n’accepte pas regarder les gens dénaturer les faits pour quelques raisons que ce soit et porter atteinte à son honneur alors que je connais la vraie version des faits qui peuvent être vérifiés auprès des services spécialisés de l’Université de Kara.

Je dis non à ce comportement qui consiste à concentrer son énergie à critiquer la tâche noire cachée dans un coin sans autant prendre une minute pour apprécier la partie immaculée.

Je voudrais, pour finir,inviter tout le monde à bien assumer la petite parcelle de responsabilité qui lui aété confiée. Car nous sommes tous responsables des résultats du Président SANDA à des degrés divers.

Moi qui vous écris, je réclame haut et fort ma part de responsabilité dans les résultats du Président SANDA tantau service financier qu’au service comptabilité-matières.

D’ailleurs c’est avec fierté que je viens de réceptionner successivement les 25 et 26 août derniers, en tant que comptable-matières, deux amphithéâtres de 1000 places, un au Campus nord et un autre au Campus Sud ; œuvre de la gestion du Président SANDA que j’ai intégrée au patrimoine de l’Université de Kara.

Une fois encore, je voudrais nous inviter à la cohésion, à la bonne collaboration, au respect des uns et des autres ; seules attitudes positivespour bâtir une Université forte pour nos petits frères et nos enfants.

Puisse Dieu bénir l’Université de Kara et toutes ses composantes.

KOLANI cel : 90 74 29 56

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