La police togolaise a présenté à la presse la semaine dernière cinq malfrats dont deux anciens soldats de l’armée camerounaise impliqués dans une tentative de braquage au Togo. Mais dans un communiqué rendu public ce samedi l’armée camerounaise a décliné toute responsabilité dans les forfaits commis par ces hommes.

La semaine dernière devant la presse l’officier Douti YENDOUBE a présenté cinq malfrats dont deux anciens soldats camerounais interpellés à la suite d’une tentative de braquage et d’assassinat d’un homme d’affaires togolais. Les malfaiteurs auraient pris en filature l’homme d’affaires togolais au volant de sa voiture jusqu’au centre Saint-Jean de La Salle à Cacavéli à Lomé. Mais au cours de leur acte, la victime a réussi à prendre la fuite et à alerter la direction centrale de la police judiciaire, avait déclaré l’officier.

Les enquêtes menées par la gendarmerie togolaise a permis de mettre la main sur les malfrats et il ressort que deux parmi étaient des anciens militaires de l’armée camerounaise qui opéraient avec des armes.

Réagissant à cette sortie, le ministère de la défense camerounaise a reconnu que trois militaires camerounais en « délicatesse notoire » avec le Service et présumés avoir contribué ou directement participé aux actes incriminés.

Par ailleurs, précise le communiqué les investigations ont permis d’établir que le présumé chef de gang, le nommé N’TANGA MOGO Clément Didier, serait un dangereux repris de justice, multirécidiviste, plusieurs fois condamné à des peines de prison ferme et actuellement recherché par la Direction de la Police judiciaire à Yaoundé qui a enregistré plusieurs plaintes de citoyens abusés par ce dernier.

S’agissant des militaires arrêtés à Lomé, le communiqué du ministère de la défense camerounaise précise les procédures réglementaires disciplinaires et administratives prévues par les textes en vigueur dans les Forces de défense ont été toutes enclenchées dans les délais prescrits.

Les enquêtes sécuritaires et judiciaires, permettront de préciser tous les contours de ces graves agissements, précise le texte.

Toutefois, le ministère de la défense camerounaise décline sa responsabilité pour les forfaits de ces hommes en rupture des liens organiques avec lui et complètement détachables du Service, conclut le texte.

par togoscoop.info

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