La Commission électorale nationale indépendante (CENI) que la coalition des 14 partis politiques de l’opposition veut voir recomposer, ne reculera pas dans les actes qu’elle pose depuis quelques jours en vue de l’organisation des élections législatives.
Kodjona Kadanga, le président de l’institution qui organise et supervise les élections au Togo et ses collaborateurs doivent se sentir ragaillardis après les propos tenus par le ministre togolais de l’administration territoriale sur la radio RFI ce mardi. A travers les propos de Payadowa Boukpessi, on note une confiance du gouvernement à la CENI.
Selon le ministre, ‘personne ne peut douter de la qualité et de la légitimité de cette CENI dont 13 membres sont déjà aux postes’ pour organiser les prochaines législatives théoriquement prévues le 20 décembre, conformément selon lui, à la feuille de route de la CEDEAO.
« Il reste 4 places non encore occupées. Nous avons tout essayé pour dire à l’opposition : il vaut mieux que vous veniez prendre vos places », a-t-il lancé.
Pendant ce temps, la coalition des 14 partis politiques de l’opposition continue de dénoncer les actes que pose ladite commission. Les partis politiques parlementaires en son sein refusent d’occuper les 4 postes.
Devant cette situation, les Togolais semblent encore une fois se référer aux facilitateurs de la crise politique que sont les présidents ghanéen, Nana Akufo-Addo et guinéen, Alpha Condé pour venir leur dire le sens de la recommandation 38.d dans laquelle les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO disaient que la CENI doit être renforcée.
Annoncés précédemment pour la semaine du 27 août prochain, les 2 présidents ne seront finalement à Lomé que dans le mois de septembre prochain. Pendant ce temps, la CENI continuera à faire tourner le boulon dans la perspective des prochaines législatives.
 
Global actu
 

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